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Credits
PERFORMING ARTISTS
Rohff
Lead Vocals
COMPOSITION & LYRICS
Rohff
Songwriter
Maleko
Composer
Lyrics
Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide, woh
Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide, woh
Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide, woh
À travers ma voix, tu marche dans ma rue
C'que t'entends c'est c'que tu vois, lyrics tirés du mache cru
Ça craint, t'aimerais que j'te chante autr'chose, mais c'est toujours l'même refrain
Mon frère quatre cent à l'heure, accroches-toi, y'a plus d'freins
On enfreint tous les lois, juges procureurs, même les avocats
C'est pas qu'des voyous incarcérés, y'a même des hommes d'état
Ils ont niqué mon bled, rien à foutre de leurs règles
Tout comme leurs filles qui s'font foutre même en période de règles
Après avoir arbitrairement fixé les règles du jeu
Comme dit l'poto Kery James, soit tu marches ou c'est l'enjeu
Ils t'envoient à l'ombre pour réfléchir si tu chies neuf
L'état c'est la plus grosse carotte du siècle, c'est tout bénef'
Taxe la moitié du salaire misérable de nos parents
Pourtant les alloc' ont du mal à prendre congé une fois par an
J'viens des blocs là où les darons paient plus l'loyer
Ça c'est le rap des familles nombreuses, des mères au foyer
Nos vieux peuvent pas comprendre, ils ont la mentalité du bled
Leur mode de vie est différent du nôtre, c'est pas d'leur faute
Moi j'suis propre, j'ai un minimum d'éducation
Mon point d'repère: l'islam, un bon garçon qui a grandit sans son père
Mon p'tit frère et moi, on a prit l'avion pour v'nir dans c'pays
Pour nos études mais l'système à fait d'nous, des soldats sans treillis
Le bonheur à ses étages comme la rime, c'est hallucinant
Comme quand t'attends une réponse d'emploi favorable alors qu'c'est : « Allo, c'est non »
Sinon on a les pieds bloqués dans la merde, comme dans du ciment
C'qui parviennent à s'en sortir passent pour des gens fascinant
Loin des dirigeants, avare, riches et d'exigents
Pour nos familles opprimées accablées c'est désobligeant
Loin des snobs les familles nobles au rang social élevé
Ils causent avec dédain, insultent enfant mal élevé
Pendant qu'les riches tuent le temps, le temps tue les pauvres
Chez moi on s'contente plus du comptoir les p'tits ont l'appétit de rafler le coffre
On risque que les keufs, déboulent, gyrophares, vénère
Chez moi on s'branche plus sur Skype, en prévention scanner
J'ai des connaissances ils ne savent ni lire, ni écrire, y'a pas pire
Hé ben j'vais t'dire, y prennent des tunes quand t'es en train d'dormir
C'n'est pas pour les vanter, c'qui n'est pas dit n'est pas su
Je fais qu'raconter, la réalité, y'a rien d'inventé
L'argent aveugle les jeunes, savent plus sur qui ils tirent
Savent plus où ils en sont, où ils vont, ne leur parle pas d'avenir
Et quand t'as pas mis de côté, juste pour kiffer être coté
Les jeunes courent droit vers l'enfer, même avec un point d'coté
Rien à faire, à part tomber dans l'vice des substances illicites
Une fois les esprits rôdés, les bandes tombent en déficit
Ça s'félicite tellement, qu'ça arrive vite aux oreilles d'l'indics
Qui lui ne tard'ra pas à passer un coup d'fil, en informer les flics
Des l'aube sont en poste là où tu réside, pour t'filer
Jusqu'à ton prochain braco à la sortie ils te jettent le filet
Alors c'est soit tu coopère, ou prend la fuite mais faut défourailler
(Avec un putain d'révolver qui risque pas d's'enrailer)
(Ton coeur bat tellement vite) qu'il peut lâcher à tout moment
(Et quand, on t'tire dessus gros) t'oublies tout l'monde, et même ta maman
Quand tu t'fais épingler, pas d'caresse, tu t'fais étrangler
À la B-R-B tu t'fait gonfler jusqu'à ronfler
Au poste, j'ai vu des photos prise en hauteur
Qui dit qu'ton voisin n'est pas un R-G, une famille d'inspecteurs
On s'dispute le secteur, entre Rick Hunter
Tu t'fous les psychopathes, t'as Hannibal Lecter
Posé sur l'banc, t'a pas l'air d'un vendeur d'shit ni d'came
Suspect d'être passé du vélo volant grosse caisse, bécane
Comment s'passer d'se faire plaisir quand t'as du fric
Ça attire les michtonneuses, suceurs de bite autant qu'les flics
Yeah, l'oisiveté est mère de tous les vices
Le vice t'achète, en t'rendant service, en t'donnant du shit, en te f'sant la bise
Ça fait du bien d'flamber, n'importe quand tu peux t'faire plomber
C'qui t'fait trembler t'as plein d'embrouilles en cours, en plus t'as pas d'plan B
Certains sont discrets, d'autres se font r'marquer, s'la jouent dure
Ce sont les même dont vont soumis des drogues dures. Bref, tu m'écoutes ?
Quand t'as les steurs sur tes côtes, qui t'mettent sur écoute
Si c'est pas toi dans la cassette ils font en sorte qu'ça coïncide
Aux assises, déballent toute ta vie, devant tes potes qui assistent
Y'a des durs qui pleurent d'entendre leur vécu, à l'oral c'est triste
Ton père dégoûté, ta mère n'en trouve plus l'sommeil la nuit
Image à elle et l'fatiha pour l'parleur de nuit
Parloirs sauvages, dédicacés à ceux et celles
Qui vont casser la voix, comme Patrick Bruel
Aux générations confondues des ruelles
Bons ou mauvais, crapuleux même cruels, (Iwa)
Pour tous les Vitriaux, tombé à l'époque du blues des racailles
Qui font les bom-bom, le sound-system foutait la caille
Les jeunes s'forment du ghetto aux schtars
Normal qu'ils pètent un câble, c'est cinq piges de promenade, de mitard
Toujours en r'tard, t'as raté l'bippeur, tout l'monde à un portable
La prison fait d'certains des cons, d'autres des gens respectables
Une fois libérable re belote, dur de s'réinsérer
A l'affût d'gros coups à grosse somme, prémédité avec le seum
On est encore à l'age de pierre, on peut plus civilisé
C'est la guerre du feu version fringues et rasés
Trop nerveux, mitho, michto, schizophrène
Trop d'potos ont grandit à Fleury, vieillard freine
Sous l’œil le successeur encore mangeur de gâteau B-N
T'as, à l'écrit des écoles, leurs prédécesseurs mener leur vie d'bohème
Génération d'B-M, braqueurs d'B-M, t'es adapté aux rythmes de vie
Neuf quatre quatre cent B-P-M (Vitry)
Une banlieue parmi tant d'autres Ici comme chez toi
La paresse gagne du terrain sur l'envie d'changer des nôtres
On roule sans permis, nique le R-M-I, on shoot le cœur
T'as pas un rayon d'bonheur dans la sère-mi, (Ho la sère-mi)
Disparaît, lâche pas l'survet' même quand c'est glacial
Fait rien d'spécial, les p'tits s'réchauffent les orteils au centre commercial
Ronfle fort pendant l'juste prix, en fin d'journée s'remet d'sa soirée
H vingt quatre dehors sauf cause d'une diarrhée
Le plus triste c'est qu'ça t'fait marrer, mais pour nos vieux, on vit comme des princes
On rentre pour manger dormir, en gros veau à pinces
Les jeunes s'fouttent d'leur santé, misent tout dans l'apparence chic
Souffrent d'une chique, les rages de dent soulagées au sky, shit
Garé sur l'parking, monte le son dés qu'y'a les flics
Écoute du ragga-roots à l'ancienne, bouge du pranton deranit silk
Épais tel un sandwich du dépôt, en manque de calcium
Ou l's'inscrire au gymnasium m'faire investir dans un Magnum
Pour éduquer les mastocs, avec le mache toc
Même les mutilés d'guerre nous plaignent et regrettent pas leur époque
Constate, après la Gaule, la France, bientôt les states
J'accuse l'état, d'nous avoir mit dans c't'état
(Victimes du système, que dieu nous guide, woh)
Written by: Maleko, Rohff