Lyrics

Yeah, Verbal Kint
Housni
Ah-ah, ah-ah
Ouh-ouh
En direct d’un drive-by, voilà les bastos qui pleuvent
Wouh-wouh, t’arrête pas si y a les keufs
T’es entouré d’poucaves, j’suis entouré de bonnes meufs
Mouin, mouin, sur chacune de tes seufs
R-O-H-2-F, dois-je me présenter ?
Pire qu’la clope, le gauche-droite qu’a esquinté ta santé
J’te baise ta grand-mère, j’suis pas en train d’plaisanter
C’est ceux qui t’font t’chier dessus qu’j’viens représenter
N’essaie jamais d’me crasher, handek
Me tends pas le baton, j’vais t’enculer avec
V-I-T-R-Y, toujours aussi fêlés
Demande à D-R-Y, on revient les rafaler
Les vrais ça court pas les rues mais peuvent te faire cavaler
Suffit pas d’nous sucer, faut prouver, faut avaler
Nous tourner le dos c’est vouloir se faire enculer
Regarde-les dans leurs clips de narvalos, gesticuler
Dois-je les prendre au sérieux ? Mieux vaut rien calculer
9 milli’ dans leur bouche, veuillez articuler
J’rentre seul dans leur tess car j’suis testiculé
Ceux qu’vous croyez mafieux, ici n’ont rien d’particulier
J’ai les dents longues et pointues, j’vais tous les draculer
Ils caillent leurs grand-mères, on va les caniculer
Ils nous défient, nous fuient (Han-han) J’sais pas c’qu’ils veulent
J’ai rien besoin d’faire, ces caves se niquent tout seuls
Fermez vos sales gueules, j’reviens tout niquer
(Ferme ta gueule)
Avec mes Bantous, mes Peuls, Bambaras, Soninkés
J’n’ai que faire de leurs clashs, bac-à-sable, tourniquets
Pyromane prend son cash et crame tout sans briquet
Mieux reçu que François Hollande, en grande pompe
Eux ne font que s’faire mettre à l’amende, à coup d’pompes
La haine monte au cerveau, le meurtre, une tentation
J’attise trop de tension, attire trop d’attention
On compte plus les dossiers, marre d’éplucher des bananes
Si j’avais assez, je ferai manger tout Paname
J’évite de m’montrer devant tous ces caméramans
J’préfère m’faire masser par mes tismées et mes hanan
Elles veulent me frotter, me poncer comme au hammam (Wouh)
Et me pousser à faire des bails, trop haram (Wouh)
Laisse la rap game, fantasmez sur l’Rohff game
On a les armes, le courage, eux n’ont que la dégaine
Rappeur de pav’tar, footeux d’balançoire
Leur miroir ne reflète qu’une fausse caillera d’un soir
Les millions n’achètent pas les bonhommes et l’histoire
Du tier-quar au mitard, mes sons nourrissent l’espoir
Lis entre les lignes et sniffe-les, fais une O-D
Kodo, Comoco et zehef, top chodés
Vous n’êtes que tendance et je vais tous vous démoder
Nos couilles en béton, les vôtres en pâte, en pâte à modeler
Moral en barbelés, l’isolement nous a rodé
Vrai reconnaît vrai, au coup d’œil, en langage codé
On arrive mieux à se dessouder qu’à rester soudés
C’est cher payé, soldat, nos guerres sont pas soldées
Gratuit est l’nique ta mère
On gâche nos vies sur un coup d’nerf, marche arrière, coup d’première
Refus d’obtempérer, vite, arrachez-vous
On peut vous allumer, déposer l’corps, devant chez vous (Eh wah)
Notre haleine sent la mentale (Yeah)
Gros, la leur, ne sent que l’emmental
Trop paro et brutal, j’ai la plus grosse dalle
Ma voix est fatale, ah, putain d’langue de crotale
Marrakech, cortège d’hommes de Néandertal
Décapotée, bracelet, Bentley Continental
Respecte les grands avant qu’ils piétinent ton âge
Ils s’font des films et s’chient dessus, le jour du tournage
Tous des victimes, dois-je leur rendre hommage ?
Ils veuillent mon oseille, j’suis l’intérêt des dommages
Ouais, j’ai grandi tel un animal sauvage
Menotté à plusieurs condés, quand y a soulevage
Essaye d’adoucir l’image, belhani l’mec sage
J’suis pas crédible, nhar Sheitan, mon vrai visage
Y a que les monuments qui s’croisent pas sur Paris
Ils sont prêts à hypothéquer leurs baraques, sûrs de gagner l’pari
Champion du monde de rap, toutes catégories
Même petit gabarit, gros mangeur de gorilles, oh, oui
T’es trop lent, trop lourd, mets un coup
J’t’en mets cinquante-sept, t’es tout balourd
Tout n’est pas axé qu’à la violence, y a d’l’amour
On a fait quer-cro ceux qui n’ont qu’une chicot, y a d’l’humour (Ah-ah-ah)
J’déboite ça pour les frères au hebs, pour les frères en hess, même les frères à l’aise
Laisse parler les gens, laisse parler l’argent
Ici leur trap passe, tel une Golf IV sur les Champs (Ouh-ouh)
Ils tirent qu’au paintball, j’ai du détachant
Y a que menotté sur le banc que pour les keufs on est attachant
J’viens de Vitry-sur-haine, mentalité gang, gros pack d’Heineken, fil rouge jamaïcaine
Ils savent qu’on les ken, pour qui ces souls se prennent ?
My ****, j’sais qu’ils nous craignent
Les ghetto youth, on les gène, les rois du monde on les traine
Fais tourner leur reines, les couilles sont pleines car lourdes sont les peines
Mes dealeurs font plus d’oseille, tous ces rappeurs font d’la peine
Une vingtaine de bouteilles, leurs tasses s’incrustent à notre table (Notre table)
Elles crèvent de soif, leur ble-ta est minable (Minable)
Ils veulent un feat mais sont pas rentables (Rentables)
Plus violent qu’l’advisory parental (Parental)
J’donne du respect qu’à ceux qui s’respectent (Respectent)
Chef du parti radical du rap sec
T’aimerais qu’j’arrête carrément de rapper (Han-han)
J’vais t’crever, t’empêcher d’reposer en paix
Ici, Migos ne sais pas rapper
Bientôt j’lâcherai le rap comme un pet
J’laisserai qu’orphelins et cocus (Cocus)
Comme Floyd, j’partirai invaincu (Invaincu)
Une carrière à la hauteur du vécu
Comme Floyd, j’partirai invaincu (Ouh-ouh, oh)
Written by: Housni "ROHFF" Mkouboi
instagramSharePathic_arrow_out