Entre deux stations

Entre deux stations

Le chemin semble long

Est-ce qu’on a pris le bon?

Entre Laurier et Rosemont

Quand le rideau retombe

Que les larmes remontent

Tu voudrais faire comme tout le monde

Oublier pour une seconde

Le poids des aiguilles qui avancent

Tu pourrais t’endormir

La ville serait encore là

Pas besoin de souffrir

Pour qu’on se souvienne de toi

T’as le temps de t’enfuir

De changer d’idée mille fois

Personne ne t’en voudra

Si tu décides de partir

Entre les murs du salon

Et, comme à tous les dimanches,

Les pages restent blanches

Mais tu voudrais faire comme tout le monde

Oublier que tout s’effondre

Et laisser aller le décompte

Tu pourrais t’endormir

La ville serait encore là

Pas besoin de souffrir

Pour qu’on se souvienne de toi

T’as le temps de t’enfuir

De changer d’idée mille fois

Personne ne t’en voudra

Si tu décides de partir

Et puis dans dix ans,

Tout sera pardonné

Et tu auras enfin

Le monde à tes pieds

La ligne d’arrivée

La vie dont t’as rêvée

Tu pourrais t’endormir

La ville serait encore là

Pas besoin de souffrir

Pour qu’on se souvienne de toi

T’as le temps de t’enfuir

De changer d’idée mille fois

Personne ne t’en voudra

Si tu décides de partir