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Credits
PERFORMING ARTISTS
Simon Martellozo
Keyboards
Stéphane Muraire
Bass
Pierre Cabanettes
Guitar
Quentin Postel
Keyboards
COMPOSITION & LYRICS
Pierre Cabanettes
Songwriter
Quentin Postel
Songwriter
Simon Martellozo
Songwriter
Stéphane Muraire
Songwriter
PRODUCTION & ENGINEERING
Fauve
Producer
Lyrics
Ah
Regarde pas les affiches, fais pas gaffe aux signaux
Mets bien tes mains sur tes oreilles quand t’entends rire les narvalos sauvagement
Ceux qui portent leur membre à bout de bras et qui te disent qu’un cul ça s’attrape ou ça n’est pas
De quoi t’as peur ? Alors dis-leur que ton machin est contrarié
Que parfois quand une fille te parle tu sens tes billes se rétracter
Depuis que cartonne au box-office la grande idée selon laquelle la compassion c’est dépassée
Dis-leur que tu te sens seul et que tu sais plus quoi faire pour trouver un peu de chaleur humaine
Aller au bois pour que quelqu’un accepte enfin de toucher ton zob, tripoter d’la lycéenne, porter des robes ?
Te trémousser en talons hauts comme un gogo puis arpenter les ruelles sombres en secouant ta clochette
C’est un peu à cause de tout ça si tous les soirs c’est la même histoire
Métro, apéro, lexo, clopes et films porno à l’ancienne, sur lesquels tu t’entraînes rageusement
Même si ça fait longtemps que ça t’amuse plus vraiment
Mais il faut pas que tu désespères, perds pas espoir
Promis, juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire
Ce sera plus de mensonges, quelque chose de grand
Qui sauve la vie, qui trompe la mort, qui déglingue enfin le blizzard
Imagine-toi, t’es là, en train de te reprendre un verre au bar, quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part
Imagine-toi, t’es là, ça te tombe dessus sans crier gare, un truc bandant, un truc dément, qui redonne la foi, un truc comme ça
Bonsoir
Bonsoir
Quelle chance de se croiser ici
Bonsoir
Bonsoir
Bonsoir
Bonsoir
Je voudrais partager tes nuits, promis
Tu connaîtras les nuits fauves, je te le promets
Elle sera tigre en embuscade quand tu viens te glisser sous ses draps
Tandis que toi, tu feras scintiller tes canines lorsqu’elle enlève le bas
Elle t’offrira des feulements dans sa voix lorsqu’elle reprend son souffle
Qui s’échappent dans la cour pour aller faire gauler la lune
Des coups de bélier, invoqués comme un miracle qui veulent dire : « Si tu t’arrêtes, je meurs »
Toutes ces choses qui te la feront raidir, rien qu’à t’souvenir, pour le million d’années à venir
Malheureusement, tout ce qu’on t’offre pour l’instant c’est des chattes épilées et des seins en plastique en vidéo, c’est terrifiant
Tout le monde veut la même chose, même les travelos rêvent du prince charmant
Et pourtant, on passe notre temps à se mettre des coups de cutter dans les paumes
À trop mentir, à force de dire : « Par pitié, range la guimauve, écarte les jambes, je t’en supplie, me parle pas
Laisse-moi seulement kiffer mon va-et-vient de taulard, et m’endormir direct moins de trois minutes plus tard »
A force de faire tout ça, on croyait quoi ? On se meurtrit, on fait l’amour comme on s’essuie, quel gaspillage
Mais il faut pas que tu désespères, perds pas espoir
Promis, juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire
Ce sera plus de mensonges, quelque chose de grand
Qui sauve la vie, qui trompe la mort, qui déglingue enfin le blizzard
Imagine-toi, t’es là, en train de te reprendre un verre au bar, quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part
Imagine-toi, t’es là, ça te tombe dessus, sans crier gare, un truc bandant, un truc dément, qui redonne la foi
Offre-moi dès ce soir ta peau brune et tes lèvres mauves
(Ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh)
Tes seins, tes reins, tes cheveux noirs, et qu’on se noie dans les nuits fauves
(Ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh)
En échange de tout ça je t’offre ce dont je dispose, mon corps, mon âme
(Ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh)
Prends tout, tout de suite et qu’on se noie dans les nuits fauves, allez
(Ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh-ouh)
Et tant pis si on nous prend pour des demeurés
Bien sûr qu’on sait qu’ici c’est pas Hollywood, sauf qu’aux dernières nouvelles le fantasme c’est encore gratuit, eh ouais
C’est pour ça qu’on se réfugie dans nos pensées, qu’on ferme les yeux très fort, jusqu’à voir des couleurs en attendant que ça passe
Y a que comme ça qu’on peut rêver de caresses au réveil et de regards qui veulent dire : « T’inquiète plus, t’inquiète plus »
De coups de poings dans le cœur, des quarantièmes qui rugissent dans nos poumons, à faire sauter les côtes, des torrents dans nos veines
D’une épaule pour pleurer sans honte et d’une oreille pour tout dire, tout dire, toujours, quoiqu’il arrive
De serments argentés prononcés face au rayon vert : « Est-ce que tu veux m’épouser ? Vivre et mourir à mes côtés ? »
On rêve de réapprendre à respirer, que la médiocrité qui nous accable aille se faire enfler au Pakistan
On attend désespérément celui ou celle qui apaisera d’un doigt nos muscles noués et nos encéphales en sous-régime
On attend désespérément celui ou celle qui fera battre notre cœur plus grand
C’est pour ça qu’il faut pas que tu désespères, perds pas espoir
Promis, juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire
Ce sera plus des mensonges, quelque chose de grand
Qui sauve la vie, qui trompe la mort, qui déglingue enfin le blizzard
Imagine-toi, t’es là, en train de te reprendre un verre au bar quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part
Imagine-toi, t’es là, ça te tombe dessus, sans crier gare un truc bandant, un truc dément, qui redonne la foi, un truc comme ça :
Je voudrais qu’on remonte un escalier en courant, catapulter tous nos vêtements, bonsoir
Que tu me fasses l’amour jusqu’à l’aube pendant deux mille ans, que le soir, au soleil couchant, on se fasse des serments
Je voudrais partager tes nuits, j’ai tant besoin qu’on se noie dans les nuits fauves
J’ai tant besoin qu’on se noie dans les nuits fauves
J’ai tant besoin qu’on se noie dans les nuits fauves
J’ai tant besoin qu’on se noie dans les nuits fauves
J’ai tant besoin qu’on se noie dans les nuits fauves
J’ai tant besoin qu’on se noie dans les nuits fauves
Written by: Fauve