Les au revoir

On attend, on attend

Jusqu’à l’instant présent

On s’attache, on s’accroche

À ses rêves d’enfant

Les au revoir arrivent un jour

Les jours de beau temps

Les « au revoir » me font toujours

Pleurer comme avant

On se quitte, on s’éloigne

Rien n’est éternel

On s’écrit, on s’étiole

Et parfois on s’appelle

Les au revoir reviennent un jour

Reviennent trop souvent

Les « au revoir » abiment toujours

L’instant présent

Et les larmes sont ces drôles de rivières

Qui même en hiver arriveront jusqu’à toi

Oui, les larmes qu’il y a sous mes paupières

Seront les premières à te parler de moi

Loin des yeux on se perd

On s’égare, on s’oublie

Puis le temps accélère

Nous sépare sans un bruit

Les au revoir

Ceux qui m’entourent

N’ont plus de saison

Les « au revoir » chacun leur tour

Chacun ses raisons

Et les larmes sont ces drôles de rivières

Qui même en hiver arriveront jusqu’à toi

Oui, les larmes qu’il y a sous mes paupières

Seront les premières à me parler de toi

Et les larmes sont ces drôles de rivières

Qui même en hiver arriveront jusqu’à toi

Oui, les larmes qu’il y a sous mes paupières

Seront les premières à me parler de toi, mmh-mmh