L'amour (feat. Rohff & Demon One)

L’amour de son tracé m’a rayé pour toujours

Le jour où

Le jour où j’serai mort, j’veux qu’on s’rappelle

(J’veux qu’on s’rappelle)

Que je n’ai jamais rêvé d’une vie telle que celle que j’mène

(Que celle que j’mène)

La haine, j’suis pas né avec ça, je l’revendique

Pour ses acolytes, Kery James, le mélancolique

(Le mélancolique)

L’immense douleur dans mon cœur, ma sœur, je n’sais pourquoi

J’crois qu’je suis victime d’une vie qui n’me satisfait pas

Que Dieu veille sur mes pas car j’reviens de loin

Une souffrance atroce, dont seul lui peut être le témoin

Me tient, j’aspire à une vie meilleure

Inspire, expire, autour de moi ne sens que la rancœur

J’ai aimé un ami, d’amitié, il m’a trahi

J’ai aimé une femme, elle m’a menti, donc je l’ai bannie

Comprends ma douleur, moi j’aime la femme dans toute sa splendeur

N’aime pas la voir en pleurs

Car j’suis un noir dans toute sa grandeur

Sanction du destin, j’suis atteint, endurci

(Meurtri)

L’amour a sûrement mis mon dossier en sursis

Chacun pour soi, Dieu pour tous comme ça t’es fixé

Les règles ont été fixées, malheureusement restent fixes

(Fixes)

Beaucoup d’évènements ébranlent nos convictions

(Nos convictions)

« Naies confiance en personne » Devient notre position

(Notre position)

L’amour, trop souvent, flirte avec la haine

Et quand soudain il cesse d’être

Beaucoup décèdent

(Beaucoup décèdent)

L’amour nous a rayés

L’amour nous a rayés

L’amour nous a rayés

De son parcours, mais nous on a rêvé d’aimer

Je crois bien qu’nous sommes nés pour déprimer

Condamnés à ramer, saigner

Et nos rêves partent en fumée

Une douleur atroce nous enivre

Sais-tu qu’on essaie d’survivre ?

(Je crois bien qu’c’est le destin qui en a voulu ainsi)

C’est l’amour qui nous a rayés

J’ressens que l’amour nous a rayés d’son tracé, d’son parcours

Préférant nous ignorer d’son destin et cela pour toujours

Étant conscient, maîtrisant les évènements

Dès enfant, les sentiments n’avaient déjà plus leur place dans mes rangs

Dur d’oublier les profonds chagrins

Lorsque ton destin soudain a changé d’chemin

Lorsque tes frères deviennent adversaires

Qu’est-ce que tu veux faire ?

Qu’est-ce que tu peux faire, frère ?

Si parfois tu choisis, trop souvent tu subis

Et puis les retours de la vie

Font en sorte que ta douleur, eh bien, s’agrandit

Au fil que tu grandis, tout s’complique

Les embrouilles avec les flics

Conséquences au manque de fric

En c’qui m’concerne, pépère

J’vis d’galères et d’bières fraîches

J’me contente de ça, en évitant les saisons sèches

C’est qu’en fait, sans regrets

Avec très peu d’choses, tu peux t’attacher

Si ce n’est Dieu, la famille et tes res-frè

Peu sont les gens sur qui tu peux compter

En réalité, certains t’laissent crever pour du blé

Vaut mieux, peut-être en rire que d’en pleurer

La rime, j’l’ai inversée pour ceux qui veulent me contredire

J’ai fait d’ma vie un rêve, et d’mon rêve une réalité

Pouvoir m’exprimer à l’aide du M-I-C

L’amour d’mon parcours m’a tellement déçu

Son message, j’l’ai reçu, après lui, je n’cours plus

L’amour nous a rayés

De son parcours, mais nous on a rêvé d’aimer

Dès enfant, les sentiments n’avaient déjà plus leur place dans mes rangs

Et nos rêves partent en fumée

Une douleur atroce nous enivre

Sais-tu qu’on essaie d’survivre ?

(Je crois bien que c’est le destin qui en a voulu ainsi)

C’est l’amour qui nous a rayés

L’amour m’a refoulé depuis le jour d’ma naissance

Du bled à la France, mon enfance n’est que suite de malchances

J’ai pris conscience qu’mon expérience féconde mon espoir

Mon bref passage dans ce monde se doit de frapper l’histoire

Chaque seconde me sont comptées, moi j’ai pas l’droit de m’effondrer

Moi j’ai pas l’choix, ma destinée n’est que d’affronter

Comprends pourquoi j’fais pas d’sentiments

Comprends pourquoi j’ai pas envie d’te sourire

Et ni d’te parler gentiment

Le regard froid, meurtri, glacé d’déceptions

Donne l’impression d’mépris car j’maîtrise pas son action

Aveuglé par le brouillard d’la malédiction

(Malédiction)

Ne compte besoin d’ameubler c’désert d’affection

L’état du paysage atteint mon personnage

Le résumé d’ma vie, en flash, déteint sur mon visage

J’ai la rage, la fureur de vaincre l’invincible

Faut que j’accède à l’inaccessible, c’que le système a pour cible

Compréhensible, quand le bonheur n’a fait qu’t’effleurer

Ma mère a trop pleuré car dans les rangs j’me suis trop leurré

J’ai été élevé par les larmes, les cris, les coups, les drames

J’me suis relevé car ça n’a fait que rendurcir mon âme

Un vrai bonhomme qui encaisse c’est un mur

La lame de la misère ne peut percer mon armure

Ni le charme d’une femme, actrice du vice

Complice du haram, faut que j’me repentisse

Sinon j’crame dans les flammes

L’amour nous a rayés

De son parcours, mais nous on a rêvé d’aimer

Je crois bien qu’nous sommes nés pour déprimer

Condamnés pour ramer, saigner

Et nos rêves partent en fumée

Une douleur atroce nous enivre

Sais-tu qu’on essaie d’survivre ?

(Je crois bien que c’est le destin qui en a voulu ainsi)

C’est l’amour qui nous a rayés

(Qui en a, qui en a voulu ainsi)

Mais on a voulu aimer

(Qui en a, qui en a voulu ainsi)

Et nos rêves partent en fumée

Sous la pression, j’pète un plomb

Attention, j’lâche mes nerfs à vif

Une douleur atroce nous enivre

(Lorsque tes frères deviennent adversaires)

Sais-tu qu’on essaie d’survivre ?

(Ton, ton, ton chemin est tracé)

C’est l’amour qui nous a rayés

(Je crois bien que c’est le destin qui en a voulu ainsi)

C’est l’amour qui nous a rayés

(Je crois bien, bien que c’est le destin qui en a voulu ainsi)

C’est l’amour qui nous a rayés

(Je crois bien que c’est le destin qui en a voulu ainsi)

C’est l’amour qui nous a rayés

(Je crois bien que c’est le destin qui en a, qui en a, qui en, qui en a voulu ainsi)

(Qu’en a voulu ainsi)

(Je crois bien, bien qu’c’est le destin qu’en, qu’en, qu’en)

(Qu’en a voulu ainsi)

(Ton, ton, ton, ton, ton chemin est tracé)