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PERFORMING ARTISTS
Bigflo & Oli
Bigflo & Oli
Performer
Bigflo
Bigflo
Vocals
Clément Libes
Clément Libes
Programming
Florian José Ordonez
Florian José Ordonez
Programming
Olivio Ordonez
Olivio Ordonez
Programming
COMPOSITION & LYRICS
Clément Libes
Clément Libes
Composer
Florian José Ordonez
Florian José Ordonez
Songwriter
PRODUCTION & ENGINEERING
Clément Libes
Clément Libes
Producer
Florian José Ordonez
Florian José Ordonez
Producer
Olivio Ordonez
Olivio Ordonez
Producer
Chab Mastering
Chab Mastering
Mastering Engineer
Likeminds
Likeminds
Recording Engineer
Antoine Gaillet
Antoine Gaillet
Mixing Engineer

Lyrics

Na-na, na-na
Yeah, OK
J’m’appelle Florian, mais tout l’monde m’appelle Bigflo
T’as vu, c’est drôle comme nom d’artiste, vu mon physique, ça sonne faux
J’suis né à Toulouse, j’y ai grandi, la tête pleine d’rêves
Depuis j’ressens un vide quand j’suis loin d’elle
J’ai toujours été le plus petit
Le plus maigre, le plus fragile, le plus faible
Tout l’monde me sursommait le fil de fer
L’asticot, le squelette, le morveux
Le genre de petit qui, à la piscine, baissait les yeux
J’ai tout fait plus tard que les autres
Ma croissance en désordre, mais
Était-ce de ma faute que j’grandisse de la sorte ?
J’te parle de là où tout a commencé
On choisit pas son corps mais c’qu’on en fait
J’m’en suis sorti par l’humour, l’intelligence en contre-poids
Transforme tes défauts en blagues et les gens riront avec toi
Plutôt qu’de toi, avoue qu’c’est mieux, non ?
Le second degré, la première des protections
Petit Flo grandira et il comprendra
Qu’une tête remplie est plus utile qu’avoir de gros bras
L’homme idéal, j’en étais pas l’archétype
L’histoire commence mal, mais attends la suite
OK, attends la suite, petit rachitique au visage atypique
OK, les filles ? Ah, OK
J’avais peur des filles, en leur présence, comme m’tétanisé
J’attendais la princesse qui voudrait bien me dégivrer
Elles paraissaient si étranges, elles parlaient une langue
Que mon manque de confiance m’empêchait de déchiffrer
À des moments, j’pensais sincèrement qu’aucune voudrait de moi
Mes yeux marron, mes cheveux noirs, le prince charmant ne me ressemblait pas
J’pensais pas y arriver, j’fantasmais sur mes amies (Oh)
Pardon les filles mais dans ce son, j’dis que la vérité
OK, Marion, Audrey, ah-ah, désolé
OK, l’argent ? OK
(Hey-hey, hey-hey)
On n’avait pas d’argent, petite famille modeste
Papa était chanteur, maman faisait le reste
J’avoue, j’en ai souffert même si le temps l’efface (Oh)
J’enviais les chaussures de mes camarades de classe
J’en ai gardé des valeurs, de vraies valeurs
Qui deviendront de vrais remparts
J’me rappelle de papa, l’air inquiet au Carrefour
Appelant maman pour l’achat, ah-ah, d’une doudoune à quarante balles
J’avais rien dans les poches, non que dalle, toute la journée
Merci à tous les potes pour les kebabs que j’ai pas remboursés
J’rêvais des caisses que Booba mettait dans ses clips (Oh)
L’histoire commence mal, mais attends la suite
OK, attends la suite parce que ça a bien changé depuis, ah
(Hey-hey, hey-hey, oh)
OK, mon frère ? Hey
(Hey-hey, hey-hey)
Dans ma tête, j’ai mis une graine, je l’ai plantée avec mon frère
Un arrosoir rempli de mots, rempli d’espoirs, rempli de rêves
Je savais que cette graine pousserait avec le temps
Du coup, grâce à elle, j’me sentais deux fois plus grand
En fait, mon frère, c’est mon sang
C’est ma sève, c’est mon casque, mon bouclier
C’est mon clan, c’est mon glaive
(Hey-hey, hey-hey, oh)
J’ai pas besoin de manager, de copine, de connaissance
De grand-père, de maison d’disques, j’ai mon frère
Mon frère, OK ?
Oli, tu sais déjà
OK, le rap ? (Oh) Ah, OK
(Hey-hey, hey-hey)
J’étais fan de rap, avant que ça devienne la mode
Quand mes potes écoutaient du rock et faisaient du skate à l’école
(Hey-hey, hey-hey, oh)
J’copiais des textes, j’bougeais la tête, j’rêvais d’être sur scène
J’écoutais Diam’s, Joey Starr, j’écoutais Kool Shen
J’écoutais Youssoupha, Sinik, Sefyu, IAM, Booba, Sopra’, MC Solaar et bien sûr Orelsan
J’voulais être comme eux, j’les voyais comme des demi-dieux
(Oh, hey-hey, hey-hey)
J’me rêvais sur scène comme Eminem sur la pochette de 2002
Être de Toulouse ne nous a pas aidés
Personne n’avait percé dans l’rap à part Don Cho’ et KDD
(Hey-hey, hey-hey, oh)
Mais on y croyait, on était poussé par une force
Une pincée de tuiles de Nougaro qui nous gonflait le torse
OK, Toulouse, Toulouse, Toulouse, ah-ah
Aujourd’hui ? Han
(Oh, hey-hey, hey-hey)
Aujourd’hui, y a beaucoup d’choses qui ont changé
Faut que j’t’explique
Hum-hum, comment te dire ? OK
Les années sont passées et ont effacé mes blessures
Le succès prend ma confiance dans ses bras et il la rassure
(Hey-hey, hey-hey)
La petite graine a poussé, elle est sortie des orties
Les cicatrices, c’est pour se rappeler qu’on s’en est sorti
On s’est est sorti, OK
L’argent ? Oh-la, OK
(Oh, hey-hey, hey-hey)
Et je suis plus effrayé
Aujourd’hui, on me paye pour mettre les chaussures que j’pouvais pas me payer
(Hey-hey, hey-hey, oh)
J’vais profiter les amis, pour ne pas regretter
J’ai acheté une Rolex pour consoler l’enfant que j’étais
L’argent, ça soulage, ça règle les problèmes
Mais ça n’remplacera jamais le regard des gens qui t’aiment
J’ai appris à m’détendre, appris à me soigner
L’argent, c’est bien d’en prendre, mais c’est beau d’en donner
(Oh, hey-hey, hey-hey)
OK, c’est beau d’en donner
On va essayer d’faire plus encore
(Hey-hey, hey-hey, oh)
J’ai dit, on va essayer
OK, j’ai trouvé l’amour, il a duré quatre ans
Merci, tu sais tu m’as construit en tant qu’homme
Je pense à toi souvent, j’ai dû prendre mon envol
Je suis tellement désolé d’pas avoir pu vaincre le temps
Tellement désolé, OK
Aujourd’hui, les filles me trouvent séduisant
Je suis devenu cygne à la fin des concerts
(Hey-hey, hey-hey, oh)
Elles veulent des beaux gosses costauds quand elles ont dix-huit ans
Mais à vingt-cinq, elles veulent des hommes de caractère
(Hey-hey, hey-hey)
C’est la vengeance du ringard, l’attaque des différents
Pour réussir, pas besoin d’être irrespectueux ou méchant
Si tu m’écoutes, je veux qu’tu saches que tu peux le faire (Oh)
Qu’une seule seconde de vie vaut plus qu’une éternité de néant
OK, ça vaut bien plus, ouais
Accroche toi, yeah
(Hey-hey, hey-hey, oh)
Moi, j’vais m’reposer maintenant, ouais
Il faut qu’je prenne des vacances, que j’arrête de bosser
À fond sur l’autoroute, j’suis attiré par l’fossé
Et désolé si parfois, j’me renferme comme une huître
(Oh, hey-hey, hey-hey)
J’ai souvent l’impression de voir le monde à travers une vitre
J’ai encore des démons à vaincre, des buts à atteindre et des craintes
Mais j’vais pas me plaindre, j’suis pas prêt d’m’éteindre
(Hey-hey, hey-hey, oh)
Et on trinque, si tu veux m’rejoindre dans le labyrinthe
Allez viens, oublie les contraintes, celles qui t’éreintent
Mon empreinte gravée dans l’enceinte, sa parole est sainte
Pour les siens, plus rien n’me retient, j’suis un tout terrain, pas de frein
Tu te doutais bien, mon ambition grimpe, j’veux la peindre (Oh)
Jusqu’à voir ma putain d’gueule sur un timbre
Ma putain d’gueule sur un timbre
Pourtant, on m’lèche déjà l’derrière, ah-ah-ah-ah
(Hey-hey, hey-hey, oh)
J’suis heureux, j’vais bronzer sur un atoll
Plus nerveux sur ce qui viendra après
Tout va mieux, papa a vaincu l’alcool (Oh)
Tout va mieux, maman a fait la paix
T’as vu la suite ? Merci la bonne étoile
Pourtant, t’as bien compris que ça commençait mal
(Hey-hey, hey-hey)
J’attends plus la vague, j’attends le calme
Petit prince est devenu le roi de son château de sable
Written by: Clément Libes, Florian José Ordonez
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