Colosse de Rhodes

(Eh)

(Eh-eh-eh)

(Eh)

On se demande par quel miracle

Ce quelque chose d’un peu magique nous lève (Eh-eh-eh)

Nous tient si ferme (Eh)

L’espoir absurde d’un monde meilleur (Eh-eh-eh)

L’émerveillement au quotidien

À la vue du ciel et des étoiles (Eh)

Du feu qui nous garde éveillé des nuits entières (Eh)

La compagnie d’eau de vie et de mort lente (Eh-eh-eh)

Hypnotisé en continue par la musique de toutes les planètes (Eh)

Et des rires et des larmes (Eh-eh-eh)

Et des rires et des larmes (Eh-eh-eh)

Et des rires et des larmes (Eh)

(Eh)

Et tandis que l’on aime se voir (Eh-eh-eh)

On se fait croire que l’on vaut mieux

Que le ressac de l’humanité toute entière (Eh)

Ne plus croire en rien

Et s’en aller brouter les inquiétudes ensevelies

Des mille autres, quelque part (Eh-eh-eh)

Et toujours jeune, on assiste à l’ascension des ego (Eh)

On avale la jalousie, la gorge pique

On perd des frères et des sœurs et on échange (Eh-eh-eh)

Blanc-bec, faux soleil, grillé d’avance (Eh)

Temps perdu (Eh)

Âme damnée et karma gigantesque (Eh)

(Eh-eh-eh)

(Eh)

(Eh-eh-eh)

(Eh)

(Eh-eh-eh)

Ah-ah-ah-ah-ah, ah (Eh)

Ah-ah-ah-ah-ah, ah (Eh)

Ah-ah-ah-ah-ah, ah (Eh)

Ah-ah-ah-ah-ah, ah (Eh)

(Eh)

(Eh-eh-eh)

(Eh)

(Eh-eh-eh)

(Eh)

(Eh-eh-eh)

Ah-ah-ah-ah-ah, ah (Eh)

Ah-ah-ah-ah-ah, ah (Eh)

Ah-ah-ah-ah-ah, ah (Eh)

Ah-ah-ah-ah-ah, ah (Eh)

Ah-ah-ah-ah-ah, ah (Eh)

Ah-ah-ah-ah-ah, ah (Eh)

Ah-ah-ah-ah-ah, ah (Eh)

Ah-ah-ah-ah-ah, ah (Eh)

(Eh)

(Eh-eh-eh)