Lyrics

[Verse 1]
OK
L'ambiance est traître, j'ai l'cœur qui saigne abondamment
En général c'est une journée banale qui précède avant ta mort
Faites entrer Lacrim
Besoin d'plastic, un jour d'orage c'est fantastique
Un détonateur et j'dépose tout ça en plein Bastille
J'sais que j'ai raison, dis pas qu'le doute n'existe plus
Comment savoir sur qui tirer quand c'est tous des fils de ?
[Verse 2]
J'ai besoin d'elle, ma mère c'est mon oxygène
J'laisserai pas tomber mon fils, mon blase est gravé dans ses gènes
Et puis, tu deviens patient même si c'est pas ton taf
Un truc de fou, pour lui j'multiplierais des attentats
Besoin d'ken avec des copines, non non c'est le contraire
J'en veux une qui m'écoute, qui m'apaise et me comprenne
Et j'en ai rien à foutre qu'il y ait des boîtes de partouze
Besoin d'embrasser une belle femme et de caresser la douceur moi, ouais
Besoin de calme dans ma vie, garde ton avis
J'veux les îles pas besoin de 4x4 dans ma ville
J'aurai toujours du respect pour ma tess mais
J'en ai marre de vivre avec des yeux greffés derrière la tête, ma gueule
Ouais j'aurai p't-être moins qu'eux, mais j'veux pas rester sur place
C'est faire du tête à queue sur du hockey sur glace
Et puis, après tout si j'ai une tête d'Arabe
Dans ce monde c'est l'oseille qui fait tout, la putain d'ta race
[Verse 3]
Avez vous toujours l'intention de vous évader de nouveau ?
Monsieur le président là, avec votre écharpe en poil de 101 dalmatiens, vous devriez savoir que
Quand on vit dans un enfer, l'évasion est un droit
J'dirais même plus, elle est un devoir et qui plus est un commerce
[Verse 4]
Il nous faut une p'tite mise au vert après une fausse alerte
Allons dix jours en Espagne pour y dépenser vingt salaires
À force de fumer, le seum n'a plus d'effet sur moi
Secret partagé à trois est bien gardé quand deux sont morts
De nos jours, dis pas qu'le doute n'existe plus
Comment savoir sur qui tirer quand c'est tous des fils de pute ?
Tu sais, à part les miens, le rap c'est d'la foutaise, oui
Sont bien dans la rue mais ne font qu'sucer la bouteille
Faire de la provoc' sur moi ça fait longtemps
J'ai pas changé, j'baise toujours la mère à celui qui veut l'entendre
Et c'est normal, j'attends pas d'être gracié
À bord d'un gamos avec un fusil a pompe extra-scié
Ici c'est la loi du calibre contre l'archer
Laisse pas l'ADN, un bon alibi ils vont t'relâcher
Non ce qu'on reflète c'est pas les vidéos
La vie des halls, nous on s'en bat les couilles de l'avis des autres
[Verse 5]
Alors comme ça je suis l'ennemi public numéro 1
Hein, mais ça c'est des conneries ça
J'suis l'ennemi d'un service public
Les banques, ah oui, ça oui, c'est sûr, j'les braque
Et puis alors, bon, elles m'aiment pas
Mais quand j'braque une banque, j'ai pas la sensation d'enfreindre la loi moi, mais juste de voler un plus voleur que moi
[Verse 6]
Ça m'dégoûte, de voir des cousins avachis
Qui sont tombés dans l'alcool avec le zen dans la machine
Peu à peu ils deviennent fantôme
Quand les autres partent en voyage
Sur chaque terrain, t'as les vautours et t'as l'aigle royal
Le président s'en bat les couilles de ses clients
Ceux qui vivent d'amour et d'eau fraîche se regardent plus en souriant
Surmenage dans le merde oui
Donc je l'admets, depuis Lacrim est devenu le requin blanc qui nage dans la mer
Besoin d'tout ou peut-être
Besoin de rien en fait
Besoin d'foi, j'vais peut-être mourir demain
Besoin d'tout, ou p't-être de rien, en fait
De foi, j'vais p't-être mourir demain
Besoin de tout ou p't-être
Besoin d'rien en fait
Besoin d'foi, j'vais p't-être mourir demain
Besoin d'tout ou p't-être de rien, en fait
De foi, j'vais p't-être mourir demain
Written by: Karim Zenoud
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