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PERFORMING ARTISTS
Psy 4 de la Rime
Psy 4 de la Rime
Vocals
Saleem
Saleem
Vocals
COMPOSITION & LYRICS
Sya Styles
Sya Styles
Composer
Soprano
Soprano
Songwriter
Segnor Alonzo
Segnor Alonzo
Songwriter
Don Vincenzo
Don Vincenzo
Songwriter

Lyrics

Braquage vocal à visage découvert, plus rien à perdre certes
Mais faut que ça paie, merde, que les oreilles se dressent sous ma colère
On vous a dit de ne 'pas faire chier le rap, maintenant je pète les plombs
Que personne bouge avant d'en 'zinguer un, je veux qu'on m'écoute
J'ai pas choisi l'alcool pour noyer mes soucis
Car je sais que la bouée du diable les remontera en surface
Pour les noyer une fois de plus, la vie, c'est qu'un sursis
Qu'attend de commettre un délit pour purger la peine efficace
Un stylo comme sabre qui coupe les cordes qui me pendent de remords
Et les pleurs de ma mère en guise de sérum pour ralentir ma mort
Et on va se battre, se battre contre qui ? Se battre, mais où ça ?
Se battre pour revenir, ou pas, se battre pour stopper tout ça
Stopper ce train dans le quel je roule depuis dix-sept ans
C'est choquant quand le contrôleur passe et fait descendre mes gens
(Tu me parles ?) De la gloire, j'en mets un trait si ça m'échappe, man
Mais je représente les frères en fumette sur Tracy Chapman
Dans le sud, la rage frappe autant que le soleil, on s'y perd
Les jeunes se tirent la bourre avec l'ennui, ils s'attendent à Saint-Pierre
C'est la souffrance qu'a acheté mon silence
Depuis je revendique mes statuettes collées au mur de l'inconscience
Alonzo pour tous les mecs des blocs
Pour les frères qui ne baissent pas le froc
Respect à la génération 86
Les aînés perdus, dis-leur, Karlito, peace
Quand la nuit tombe, toute la ville brille
Écoute le son des bandits
Nous fais pas chier, le type
Enlève-nous le son, t'auras un braqueur de plus dans ta boutique
Quand la nuit tombe, toute la ville brille
Écoute le son des bandits
Nous fais pas chier, le type
Enlève-nous le son, t'auras un braqueur de plus dans ta boutique
Il serait temps de larguer les amarres pour le premier acte, non ?
Mettre la gifle maintenant aux navires du rap qui ont quitté le port trop rapidement
Étonnants, ces Van Gogh du rap, mais ils se reconnaîtront (Ouais)
Pour le moment, je viens coloniser le rap (Ouais, Vincenzo) Vinc', le colon
Car quand les miens craquent, je sais qu'à la seconde faudrait démarrer au cric
Pour pas se faire avoir par la balle due au hasard, pour qu'elle nous croque
Trop se font avoir par la loi de l'Homme et leurs noms se prononcent au passé
Mais l'Homme, c'est la loi pour les bêtes qui s'acharnent à s'entretuer
Y a trop de pression (Ouais, ouais) Et on veut tous m'avoir comme ce putain de bac
Mais comme Strauss, il faut que je les vise, ces cons, avant qu'on me cloue le bec
La merde, on l'entasse comme nos têtes fichées au poste
Ayant comme passe-temps, pas le rôle de pasteur, mais des langues de coursiers à la poste
En piste, le sol est de glace, on voit en nous l'Himalaya
Là où l'on sniffe des montagnes de glace sans avoir le règne de Montana
Là où les mômes deviennent hommes à force de forger le temps
Là où les mômes finissent comme le cœur soucieux des parents
Street life, c'est pour les mecs d'en bas, les gangsters, les râleurs
Les teneurs de murs, ceux qui y tiennent, donc les naïfs
Dans cette rivière, trop de frères coulent et finissent cascade
Peur d'avoir le cœur en grenade comme un soldat en Irak pour quelques cascades
Ce pays se moque de nous comme un riche pauvre et son argent
Mais s'ils connaissaient nos galères, la France serait en deuxième plan (Deuxième plan)
Fais part de ce communiqué au chef d'État et ces hommes de main
Marre de prévoir dans le futur car on se rend compte que demain, c'est loin
Quand la nuit tombe, toute la ville brille
Écoute le son des bandits
C'est pour l'amour d'un peuple, l'amour d'une zik, l'amour d'une jeunesse
L'amour qu'on palpe avec peu de fric, mais avec tant de richesse
Que je rappe mes vérités comme un mec bourré sur un balcon
En tous cas, j'ai plus rien à perdre alors cessez de crier : « Sopra, fais pas le con »
J'en ai rien à foutre, comme Sako, je veux vivre mes rêves, pas rêver d'vivre
Oui, je vais vivre des grèves si travailler, c'est vivre
Être une grosse foudre dans ton ciel bleu sans nuage, pour ceux qu'ont la fumée comme nuage
Je veux être une étoile, voilà pourquoi j'ai la tête dans les nuages
Je peux pas accepter que la réussite chez nous soit suspecte comme la mort de Coluche
Pas grave, je garde la tête haute, j'suis pas une autruche
Même s'il y a trop de potos au ciel, j'sais qu'y a trop de potentiel
La chance, cette putain, si elle pouvait dans ce noir servir de putain de luciole
Au lieu de nous faire croire qu'un jour, chez nous elle va sonner
On m'a tellement fait de promesses, que pour moi, tout le monde fait de l'escrime avec son nez
C'est notre premier album, des défauts, y en a et y en aura encore
On est jeunes et on a encore le temps de remettre les gens d'accord
Je vais pas faire le cuistot, me dire que c'est du tout cuit
Que l'album va être saignant parce que Psy 4, tout le monde en parle, Psy 4 est dans le circuit
J'ai besoin de fric, mais dans ce biz la vérité peut pas te l'offrir
Mais dis-toi que je vais pas respirer du nez, peur de trop l'ouvrir
Dis-leur, Salim, je resterai le même
Parlerai toujours des gens que j'aime
Pas besoin de Clooney pour savoir qu'il y a urgence
Le rap se présente devant moi, je te jure que je prendrai ma chance
Quand la nuit tombe, toute la ville brille
Écoute le son des bandits
Nous fais pas chier, le type
Enlève-nous le son, t'auras un braqueur de plus dans ta boutique
Quand la nuit tombe, toute la ville brille
Écoute le son des bandits
Nous fais pas chier, le type
Enlève-nous le son, t'auras un braqueur de plus dans ta boutique
Quand la nuit tombe, toute la ville brille
Écoute le son des bandits, yeah, hey, yeah, hey-hey-hey, yeah
Hey-hey-hey-hey-hey-hey-hey, hey, yeah
Oh, oui, oh, no, no, no (Come on)
Written by: Don Vincenzo, Segnor Alonzo, Soprano, Sya Styles
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