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Les Ogres de Barback - "Rue de Panam" [clip officiel]
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PERFORMING ARTISTS
Les Ogres de Barback
Les Ogres de Barback
Performer
COMPOSITION & LYRICS
Les Ogres de Barback
Les Ogres de Barback
Songwriter

Lyrics

Dans une rue de Paname
Errant au bord de l'eau
J'fumais mon Amsterdam
Pour finir au bistrot
Y avait là deux, trois femmes
Qui faisaient le tapin
Moi, j'aiguisais ma lame
Pour planter les rupins
Les gens de bons quartiers
Les touristes, les vieillards
Aiment bien s'promener
Le long des grands boulevards
Ils achètent des souvenirs
Des tours Eiffel en plastique
Les saltimbanques les font rire
Mais faudrait qu'on leur explique
Qu'il y a d'la merde partout
De la drogue et surtout
Des jeunes en galère
Qui trafiquent la misère
Ouais, j'dois bien avouer
Que j'y passe toutes mes journées
C'est que parfois Paris
C'est la joie et la folie
Mais croyez-moi, bientôt
Les flics auront du boulot
Car tous les vagabonds
Parlent de révolution (Révolution)
Un jour toutes nos chansons
Ouais, vous désarmeront
Il n'y aura plus qu'la folie
La joie et l'anarchie
La joie et l'anarchie
La joie dans Paris (Bravo les mecs)
Bon, ben, on a du temps, eh-eh, bon, eh, fini
Quand sa mère accoucha d'Léo
C'était pour mourir aussitôt
Dans les décombres d'un bistrot
C'était la guerre
Il a grandi on n'sait comment
En s'inventant plein de mamans
Des prostituées, des sans argent
La vraie misère
Comme il avait d'l'aisance
Qu'il n'était pas idiot
Á son adolescence
Il devint gigolo
Dans le lit des femmes chics
Il fit don de ses dons
Á vouloir trop de fric
On finit en prison
Dans la pénombre d'un cachot
On enferma le pauvre Léo
Avec les brigands, les salauds
C'était l'hiver
« Paraît qu't'étais un prostitué »
Lui dit un gars dans sa chambrée
« Tu vas pouvoir nous réchauffer
Fais pas d'manières »
N'ayant plus le moral
Et voulant en finir
En ouvrant un journal il lut
« Tu peux m'écrire
Mon petit nom c'est Lila
Toi, tu es prisonnier
Si tu veux écris-moi
Je serai ta liberté »
Il a fallu bien des années
Avant que Léo soit relâché
Mais un beau jour c'est terminé
On le libère
Il va pouvoir la rencontrer
Celle qu'il appelle « sa dulcinée »
Il va la couvrir de baisers
Il fait le fier
Il croise sur le trottoir
Un cercueil de bois noir
Salue les hommes en pleurs
Et dérobe une fleur
Il arrive excédé
Et frappe tout essoufflé
Mais celle qu'il a aimée
Il vient de la croiser
Dans ce petit appartement
Y avait pas grand-chose d'important
Mais sur une table, deux instruments
Et une lettre
« Mon petit Léo gâche pas ta vie
Fais ça pour moi je t'en supplie
Prends cet archet et cette scie
Deviens honnête »
Yeinh, yeinh
Dans la rue il s'installe
Joue d'la scie musicale
Mais il joue tellement mal
Que même les sourds en parlent
Les voisins excédés
Par tant d'bonne volonté
Un jour furent obligés
De l'chasser du quartier
Et puis un jour dans les bistrots
Qu'il s'passait rien de très nouveau
On a pu lire dans les journaux
Ce fait divers
On a retrouvé sous un camion
Le corps d'un pauvre vagabond
Les bras sciés et un archet
C'est un mystère
Si encore de nos jours
On entend ce refrain
C'est qu'du fond de sa cour
Un jour, un musicien
Sans s'en douter, du reste
Cherchant un air nouveau
A écrit pour orchestre
Les hurlements d'Léo
C'est bon là ?
Written by: Les Ogres de Barback
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