GTO

Tu crois j’vais parler pour nada

J’te raconte pas la vie qu’on n’a pas

2015, j’écoute Amidala

J’commence le soir, j’le finis au matin

Et j’sais qu’y a personne qui m’attend

Donc y’a pas grand-chose qui m’atteint

On refait le monde sur un banc

En s’demandant si c'était mieux avant

808 nuit, on les baise, on les baise, on les baise, on les baise

Chez nous, c’est pas au mérite

On t’prendra au sérieux si la liasse est épaisse

Ici, on cherche le bonheur

J’vais peut être le trouver dans la Benz

J’suis dans la house et la trap,

Et peut être qu’après j’finirai dans la dance

Avant c'était peace, tu t’rappelles de quand c'était beau ?

Fin 2010, j’mange des céréales devant GTO

Les poupées de cire remplaceront sûrement pas les mots

Les mêmes fixettes que Pamu

Elle m’demande : « C’est quoi l’amour ? »

Comment tu veux qu'on vive bien ?

Les plus gros scammeurs sont à l’Élysée

Dès qu’on arrive, on éteint

On n’est pas venus là pour sympathiser

J’passais ma vie en pétard

J’ai fait deux collèges, j’ai fait quatre lycées

Toujours fait ça en famille

Gros, c’est mon grand-père qui m’a baptisé

Jeune doli veut l’808

Idées noires comme une nuit sans lune

Papillon dans la crystalle

Veut s’envoler mais c'est dur sans plumes

Gros smile quand j’ai vu son nude

Quand j’passe, les pupilles s’allument

Faudrait qu’j’sorte un peu d’ma bulle

J’avance d’un pas, mais de deux j’recule

Elle bouge son cul, elle veut qu’j’la fock, qu’on parle après

J’efface ses problèmes à la craie

J’passe des portes dont j’ai pas la clé

Elle parle de vie, elle m’parle de love

Bébé, j’ai du papier à palper

Si j’fais d’la peine, j’suis pas navré

Avant c'était peace, tu t’rappelles de quand c'était beau ?

Fin 2010, j’mange des céréales devant GTO

Les poupées de cire remplaceront sûrement pas les mots

Les mêmes fixettes que Pamu

Elle m’demande : « C’est quoi l’amour ? »

Avant c'était peace, tu t’rappelles de quand c'était beau ?

Fin 2010, j’mange des céréales devant GTO

Les poupées de cire remplaceront sûrement pas les mots

Souvent du mal à dire

Souvent du me-seu dans les mots