Dans le T2

J’étais gentil, chaud,

De toute façon, tu verras,

C’est un monde de fils de pute.

Habitué à galérer, c’est pas comme si c’était nouveau,

En solo dans le T2, j’fais que des remises à niveau.

Il me faut 100K, j’ai une idée sa mère, j’veux pas de billets sales,

C’est difficile de se retenir, en plus la juge m’a prévenu.

Si on retombe, c’est pour longtemps, la liberté mieux que ma vie,

J’suis pas un humain qu’on navigue, non, j’me fais mon propre avis.

Dans le bendo, tous les jours, même plus j’me questionne,

Elle a changé la zone, bientôt les petits reprennent la zone.

Alors, alors, c’est fini les efforts ça y est, le sang, tu dors

On m’a dit que tu t’en mets dans le nez, que tu souhaites la mort.

Non, c’est pas comme ça, le sang, t’as même changé d’amis,

Non qu’est-ce qui t’arrive 3 jours que t’as les mêmes habits.

L’autre, il rigole, mais il est pas mieux, il est shité,

Au lieu de l’aider, ça le clashe sans hésiter.

Mais c’est de sa faute, ce trou du cul, il fait le con,

Y’a ceux qui s’améliorent et ceux qui s’en rendent même pas compte.

Y’a des talents dans le tieks que la moula tue,

Y’a des vaillants dans le tieks au mental dur.

Venez filmer le tieks quand la police tue,

Vous, vous parlez que de délinquance et de thunes.

Même plus je sors, j’m’en bats les couilles moi, de leurs soirées,

Je planifie ma vie, ça me dit on te voit plus, enfoiré.

Tu devrais faire de même, car ils vont tous te décevoir,

Depuis que je m’isole, j’fais tarpin bien mes devoirs.

J’te jure, le sang, c’est cool, j’me sens bien y’a tout qu’avance,

J’te dis pas que j’suis riche, mais hamdoullah, je dépense.

Depuis que je m’isole, je pense un peu moins aux sous,

J’regrette jamais la veille, car la veille, j’étais pas saoul.

J’te dis pas j’sais pas quoi, mais tu peux pas dire que

Dans le fond, on est les mêmes combien de fois t’y as pensé,

À te ranger à tout changer, loin des dangers,

À cogiter jusqu’à en ne plus manger

La famille, c’est ce qui compte, c’est pour ça qu’on lâche pas.

Si tu fais l’égoïste avec eux, pas de baraka.

Après, faut pas pleurer et dire ça arrive qu’à moi,

On récolte ce que l’on sème, du 1er au 12e mois.

Voici une version corrigée et un peu remaniée pour mieux fluidifier ton texte tout en respectant ton style :

20h20, mets France 3, c’est la merde en cellule.

Ah ouais, la cellule putain, comment c’est nul.

Dure est l’épreuve, savoureuse est la leçon,

Y’a des futurs millionnaires qui attendent en prison.

Ne rabaissez dégun ,

Ne vous moquez de dégun.

FPVS,

On sait pas de quoi demain est fait.

L’amour, c’est délicat, chez nous, ça tient même pas un an.

Y’en a combien qui ont fait un hlal, ça a même pas duré un an ?

Ah sérieux, sans déconner, ça me dit t’es bien, t’es célib ouais,

Ouais, j’suis célib, mais je veux une femme et je veux des gosses.

J’fais pas comme eux, à me marier à 1000 à l’heure,

Mieux d’être célib à vie que divorcer toutes les 10 000 heures, gros.

J’suis pas pressé, ma future femme, ça sera la seule.

Si y’en a pas, bah j’adopterai, ça c’est sûr.

Bref,

Qu’est-ce qu’on s’en bat les couilles, en vrai.

2 min 20, t’es toujours là ?

Le sang, j’vais pas te faire un refrain.

Ne salissez pas ma mère,

Arrêtez de m’appeler “re-fré”.

Les problèmes de famille,

Faut pas les régler en public.

Y’en a plein, c’était des vaillants,

Mais dès qu’ils coulent, ça téménik

J’connais bien le chemin,

Sur la route, y’a que des putes.

Et toi, tu veux

Que je m’arrête et que je paye.

Laisse-moi sur la voie de gauche,

Eux et nous, c’est pas la même.

C’est pas les mêmes ambitions,

De toute façon, chacun sa vision.

À la fin, on verra bien

Qui qui reste qui qui part.

T’avais arrêté les jeux,

T’as repris, cash, tu perds.

Quand tu tends le bâton,

Ne t’étonne pas qu’on te frappe avec.

Et quand t’as peur,

Arrête de jurer sur la Mecque.

J’ai donné mon cœur,

J’ai perdu mon time

On recommence à zéro,

T’inquiète pas, on gagne.

Bref, passons, passons,

J’regarde pas le passé.

Conscient dans le présent,

Après la mort, y’a le futur.

Concentré, des bailles, faut des sous.

Sheitan me tente, c’est dur, j’fais le sourd.

Poto, si je m’éloigne, c’est que par amour,

Un jour ou l’autre, on se rangera, Inchallah.