Les nuits où tu t'en vas

Y a des incendies qui dévorent ma mémoire

Des filles aux yeux qui brûlent, des lueurs dans le noir

Des néons qui éclatent comme des soleils d'été, et des rues où je sombre un peu plus chaque fois

Les nuits où tu t'en vas

Des gens jambes gainées de noir, des seins à la peau blanche

Des sourires de trottoir, des hanches qui balancent

Des chambres de hasard où je meurs chaque fois, avec ce coup de sang qui n'appartient qu'à moi

Les nuits où tu t'en vas

Quand tu t'en vas, je meurs d'ennui

Dans le désert des filles de la nuit

Toutes mes peurs reviennent alors

Oui, hanter ma vie, mon âme et puis mon corps

Il y a des matins blêmes où meurent mes nuits blanches

Mes folies, mes naufrages et ma raison qui flanche

Et dans ma tête lourde, trop de mal de toi, j'ai ces douleurs sourdes qui ne quittent pas

Les nuits où tu t'en vas

Oui, quand tu t'en vas, je meurs d'ennui

Dans les déserts des filles de la nuit

Toutes mes peurs reviennent alors

Oui, hanter ma vie, mon âme et puis mon corps

Les nuits où tu reviens, c'est comme un grand soleil

Je renais à la vie quand je touche ton ciel

Je vole les étoiles que tu as dans les yeux, comme un oiseau de nuit, je m'endors au matin

Les nuits où tu reviens

Oh, les nuits où tu reviens