INDÉPENDANT

Narcos

J'te parle d'un jeune de banlieue ambitieux, qui traine pas en bande

Lui aussi il commence en bas d'la pente, et tu l'entends pas dire « ouvre-moi la porte »

Il met pas son nez partout, il roule sa bosse, s'occupe d'sa pomme

Sur son futur il mise pas tout, mais quand il parle, il épate tout l'monde

Quand faut palper il est pas mou, il s'active car il veut tout maintenant

Serein même si y'a rien sous l'matelas, longtemps qu'y a plus l'mode love

Ça fait cinq fois qu'ses mains il lave, la poisse, ça fait deux semaines il l'a

Quand il tient I'que-tru jamais il lâche, quand ça vient toquer il est jamais là

Pas peur de tomber, il connait l'enjeu, ses besoins il comble depuis l'plus jeune âge

Il a pas eu besoin d'engrenages, trop tard il a connu la jeunesse

Toujours une ne-pei amenagée qui vient gâcher ses vacaciones

Addition en permanence, le charbon n'est pas occasionnel

Solo mais solide, pas peur d'se positionner

Y'a pas l'calibre sous l'lit, mais ton oreille il fait sonner

Les lovés, les films de gang le fascinent mais, c'est pas ça qui l'ont façonné

Il lit qu'un seul livre, ça l'fait frissonner, que ça pour l'raisonner

Très tôt l'envie d'être indépendant, ne rien compter en dépensant

Le cœur noirci en même temps qu'les pensées, mais bon, la monnaie enlève les pansements

Il reconnait l'problème au loin, tout l'temps il charbonne, il fait jamais moins

Il a flairé l'bon plan, il tient sa gue-lan, c'est un vrai, il a jamais gué-lan

Très tôt l'envie d'être indépendant, ne rien compter en dépensant

Le cœur noirci en même temps qu'les pensées, mais bon, la monnaie enlève les pansements

Il reconnait l'problème au loin, tout l'temps il charbonne, il fait jamais moins

Il a flairé l'bon plan, il tient sa gue-lan, c'est un vrai, il a jamais gué-lan

C'est l'cash pas la ue-r qui l'enjaille, comme d'hab' réglo dans l'travail

Loin d'être un voyou mais c'est pas un vice, pas l'genre de keumé qu'on envoyait

Toujours actif, jamais en veille, même si le malheur l'envahit

Il fait pas d'veille, que des passes dé', pour la mif, normal il s'met en faillite

Pas besoin d'trophées, il rêve pas d'argent, il l'fait en solo car ils sont trop fakes

Dans l'obscurité tu peux I'trouver, y'a des couleurs dans sa coffrette

Mouvementé, pas trop d'flemme, dans son train d'vie y'a pas trop d'femmes

Pas d'Snap quand il est en fer, pour lui ça rapproche des flammes

Solo mais solide, pas peur d'se positionner

Y'a pas l'calibre sous l'lit, mais ton oreille il fait sonner

Les lovés, les films de gang le fascinent mais, c'est pas ça qui l'ont façonné

Il lit qu'un seul livre, ça l'fait frissonner, que ça pour l'raisonner

Très tôt l'envie d'être indépendant, ne rien compter en dépensant

Le cœur noirci en même temps qu'les pensées, mais bon, la monnaie enlève les pansements

Il reconnait l'problème au loin, tout l'temps il charbonne, il fait jamais moins

Il a flairé l'bon plan, il tient sa gue-lan, c'est un vrai, il a jamais gué-lan

Très tôt l'envie d'être indépendant, ne rien compter en dépensant

Le cœur noirci en même temps qu'les pensées, mais bon, la monnaie enlève les pansements

Il reconnait l'problème au loin, tout l'temps il charbonne, il fait jamais moins

Il a flairé l'bon plan, il tient sa gue-lan, c'est un vrai, il a jamais gué-lan