Qu'y puis-je?

Qu'y puis-je si le silence

Règne en traître sur notre langue morte

Et que valent d'anciennes romances

Si nos amours modernes l'emportent

Si tout se meurt, pourquoi s'alarmer?

Ce n'est pas sur les heures qu'il faut s'acharner

Même un milliard de pleurs ne peut rien réparer

On rejoint les hauteurs malgré le poids des années

Qui suis-je sans vos bras qui m'entourent?

Deux yeux vides rien qui vaille une peine

Qui suis-je sans vos joies alentour?

Vous qui m'avez appris à dire je t'aime

Et si tout se meurt, pourquoi s'alarmer?

Ce n'est pas sur les heures qu'il faut s'acharner

Même un milliard de pleurs ne peut rien réparer

On rejoint les hauteurs malgré le poids des années

Qui puis-je si j'ignore encore tout

De cette étrange bête que nous sommes?

Apprivoiserai-je la mort ou

Me battrai-je jusqu'à la corne?

Car si tout se meurt, pourquoi s'alarmer?

Ce n'est pas sur les heures qu'il faut s'acharner

Même un milliard de pleurs ne peut rien réparer

On rejoint les hauteurs malgré le poids des années

Et si tout se meurt, pourquoi s'alarmer?

Ce n'est pas sur les heures qu'il faut s'acharner

Même un milliard de pleurs ne peut rien réparer

On rejoint les hauteurs malgré le poids des années

Qu'y puis-je si le silence

Règne en traître sur notre langue morte