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OGB - J'dis ça, j'dis tout (Audio Officiel)
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Credits

PERFORMING ARTISTS
OGB
OGB
Lead Vocals
COMPOSITION & LYRICS
Redouane Akkar
Redouane Akkar
Composer
Samir Salah
Samir Salah
Lyrics
Julien Zamit
Julien Zamit
Lyrics
PRODUCTION & ENGINEERING
Bonetrips
Bonetrips
Mastering Engineer
Maxime Petit
Maxime Petit
Mixing Engineer
Twored beatz
Twored beatz
Producer

Lyrics

Y a ceux qui éclairent et ceux qui sombrent j'n'ai pas eu à choisir un camp
J'ai toujours relevé ceux qui tombent sans jamais me mettre en avant
Mon âme ne s'ra jamais à vendre, je connais bien trop la musique
J'ai tout donné sans rien attendre, j'peux me vanter d'être authentique
Paraît qu'les passeurs de lumière œuvrent chaque jour dans le silence
Même si être un guide me rend fier nul n'est fait pour l'indifférence
La vie est un compte à rebours, t'as vite fait d'passer à côté
J'ai plus le temps d'faire des détours et trop d'histoires à partager
Y'a bien des voleurs d'horizon et des silences qui rendent sourd
Mais y a pas d'espoir sans pardon et pas de bonheur sans amour
J'ai appris à garder pour moi pour fuir les chemins de la peine
Je n'ai jamais perdu la foi car Dieu n'éprouve que ceux qu'il aime
Même les compagnons du prophète ont bien souvent versé des larmes
Réussir sans se compromettre c'est accepter d'poser les armes
Qu'y a-t-il de plus admirable que faire la paix avec sa rage
Admettre qu'on est vulnérable c'est savoir faire preuve de courage
Comme un écho à ces succès où tu ignores que mes rimes pleuvent
J'suis v'nu lâcher des vérités qui valaient bien un morceau fleuve
Moins tu possèdes plus tu partages moi j'porte les valeurs de l'Afrique
A quoi te sert un héritage si t'es pas c'que tu revendiques?
Comme tu le sais j'vis sans rancune mais j'suis pas du genre à t'mentir
J'rencontre parfois de l'amertume quand l'insomnie vient me cueillir
J'sais pas comment les marchands d'rêves parviennent à trouver le sommeil
Pendant qu'j'attends que la nuit crève pour que renaisse le soleil
J'aime pas les donneurs de leçons, mais j'ai horreur de l'injustice
J'suis pas la voix de la raison mais mon bonheur n'est pas factice
J'ai toujours eu un coup d'avance car j'voulais pas devenir quelqu'un
Si moi je sais quand d'autres pensent c'est que j'n'oublie jamais d'où je viens
J'ai croisé tellement d'imposteurs d'artistes qui ont déserté la rue
Elle et moi on se connaît par cœur j'suis son honneur elle ma vertu
Elle m'a appris qu'même dans la brume y a rien d'plus précieux qu'le présent
Depuis j'éclaire les nuits sans lune grâce au sourire de mes enfants
À vivre le cœur sur la main on ne voit pas qu'les années passent
Y a rien à remettre à demain et personne pour l'faire à ta place
J'ai donné tellement de mon temps à des gens qui s'rappellent pas d'moi
Que s'ils m'accordaient même un instant une seule vie n'suffirait pas
Mais j'suis pas fait pour les regrets et le passé n'est qu'un concept
Car l'essentiel pour avancer c'est d'apprendre à mieux se connaître
Aux origines de la bonté se trouve bien souvent la souffrance
Quand ceux qu'la vie a épargné n'y verront que de l'inconscience
Alors t'acceptes d'être différent tu n'recherches qu'à faire la fierté
De celle qui guide tous ces moments que l'on ne peut plus partager
À toi qui t'permets de m'juger sans rien connaître de mon enfance
Tu veux savoir ce que ça fait d'voir sa mère se battre en silence ?
Tu peux ne pas aimer c'que j'fais mais ne juge pas celui qu'je suis
J'ai jamais visé les sommets le rap était ma thérapie
Après quarante piges de survie j'sais qu'le succès n'achète pas tout
Je connais la femme de ma vie mais j'vis sans elle, j'dis ça j'dis tout
Je sais très bien qu'on n'se doit rien mais être compris n'a pas de prix
Si tu ne sais pas d'où je viens tu peux pas comprendre c'que j'te dis
C'lui qu'tu vois debout sur la scène qui donne sa vie et sa sueur
C'est ce gamin d'Vitry-sur-Seine enceintes tournées vers l'extérieur
Car si j'ai bien connu la haine je n'ai jamais cru qu'en l'amour
Tant qu'le sang coulera dans mes veines c'est lui qui guidera mon parcours
C'est vrai j'pourrais jouer les gangsters j'aurais plein d'bails à t'raconter
J'suis légitime j'ai la matière mais j'sais l'empreinte que j'veux laisser
Y a pas de honte à s'dire je t'aime j'veux pouvoir partir sans regret
Je suis fier d'écrire des poèmes dire à ma femme qu'elle m'a manqué
Qu'si elle ne le sait pas encore je n'veux pas vivre loin de ses bras
Finalement qu'est ce qu'un homme fort si ce n'est celui qui ose dire ça ?
Maman je sais que tu m'entends j'espère qu'ces mots feront ta fierté
Je sais déjà qu'tes p'tits-enfants auront ton cœur et ta bonté
C'est l'heure pour moi d'retrouver l'ombre pour mieux venir vous éclairer
N'oubliez pas qu'en ce bas monde le temps est bien vite écoulé
En souvenir de la mafia, à tous mes frères à mes gars sûrs
J'oublie pas les deux Soraya, qui savent c'qu'il y a derrière l'armure
A ceux qui connaissent la souffrance à toutes ces âmes parties trop tôt
A ceux qui parlent le silence merci d'avoir nourri ces mots
J'suis influent pas l'affluent j'suis juste venu remettre de l'ordre
J'suis différent pas complaisant les chiens aboient je mène la horde
J'écris des mètres des kilomètres j'sème des lyrics un peu partout
Je vis pour être pas pour paraître, je vis sans haine, j'dis ça j'dis tout
L'morceau pourrait s'arrêter là t'aurais une idée d'qui je suis
Mais tu ne saurais rien de moi, si j'parlais que d'une de mes vies
Le 7 avril 77 c'est l'jour de ma première naissance
Il paraît qu'les chats en ont sept la mienne incarne la survivance
Pas là pour suivre la tendance, j'ai pas l'mensonge comme fond de commerce
Mes lyrics sont faites pour l'urgence, j'suis pas là pour faire des promesses
A ceux qui m'disent de n'pas ressasser, d'tirer un trait sur le passé
J'réponds de n'jamais oublier le gouffre, d'où jaillissent nos clartés.
On n'a pas tous le même destin on ne choisit pas ses combats
J'entends les mots d'Titi l'ancien j'revois l'sourire de Yema
M'voilà dans le funérarium, avec mon père de l'autre côté
Brisé avant d'devenir un homme voilà de quoi j'ai hérité
Un air d'la Fonky Family et me voilà Square de l'Horloge
Entre le 94 et les Antilles le genre d'bonhomme que la rue forge
J'glisse une pensée pour son p'tit frère
Celui qu'on appelait Timberland,
Quelques mesures à cœur ouvert
Pour ceux qui ont écrit leur légende
J'pense a Lassna Mamad, je pense à Zakaria
A David Pinsec, Tonton Abed, j'pense à Éric Otina
J'pense a ceux qui ont quitté l'arène ceux qui tournent en rond dans leur cage
Qui rêvaient d'mieux qu'les bords de Seine, quitte à risquer de faire naufrage
Je pense à tous ceux dont la vie n'a pas voulu laisser le temps
Ceux grâce à qui j'connais son prix depuis qu'je suis un survivant
Mais j'pourrais pas t'parler de moi sans te parler de la mafia
Te dire combien mon cœur a froid que nos gamins n'se connaissent pas
Une des richesses du rap français renferme la plus grande des tristesses
Pourquoi des frères vivent séparés ? Venez on met d'côté le business ?
J'aimerais m'asseoir autour d'une table retrouver mes potos d'enfance
Qu'on arrive à extraire les balles panser les plaies de nos absences
A la mémoire du bon vieux temps avant qu'nos frères se fassent descendre
Quand nos rêves étaient innocents sans qu'aucune âme ne soit à vendre
La belle époque ou l'horizon, était alors notre seul cap
Les journées remplies d'illusions, quand on venait poser nos raps
On est le fruit de nos rencontres que deviendrait l'homme sans la femme ?
Même si c'est dur de s'en rendre compte lorsqu'elle vient éteindre ta flamme
Quand l'amour propre devient sale parce qu'elle est venue l'entacher
Que la méfiance devient normale même si t'es prêt à pardonner
Que tu galères à t'reconstruire en l'imaginant dans ses bras
Que tu te noies dans son sourire lorsque t'es seul dans ces draps froids
Qu'elle se permet d'te dire ses peurs à l'idée que tu te reconstruises
Alors que t'as contenu tes pleurs pour lutter contre son emprise
Car le plus dur des combats est celui qu'on mène face à soi
De n'pas faire vivre à cette femme là, ce qu'elle t'a fait au bout d'un mois
De préserver l'intimité qui renfermait toutes les valeurs
Qui faisaient d'elle ta moitié avant qu'elle ne vienne sonner l'heure
Quand je regarde dans le miroir, j'ai juste envie de briser la glace
Mais j'vais pas t'raconter d'histoires 6 ans de bonheur rien n'les remplace
J'ai bien tenté d'me reconstruire, j'ai rencontré des femmes en or
J'voulais leur éviter le pire qu'elle ne connaisse pas le même sort
Pas du genre à briser des cœurs pour tenter d'réparer le mien
J'veux qu'on s'épargne la rancœur qu'on continue d'se tendre la main
Je suis sincèrement désolé, j'pensais pouvoir tourner la page
T'façon quelle que soit la durée ce qui importe c'est le partage
Chaque seconde était sincère y a juste des amours impossibles
Certaines histoires sont éphémères quand ton cœur est indisponible
Même si j'pardonne je n'oublie pas, depuis mes je t'aime sont amers
La bienveillance commence par soi alors j'exprime ma colère
Trop libre pour porter des chaînes j'ai décidé d'veiller sur moi
Personne n'aura jamais ma haine, que Dieu me préserve de tout ça
Je tiens à rester un homme droit pas prendre soin de tout l'monde
J'veux qu'mes enfants soient fiers de moi, qu'ils profitent de chaque seconde
J'aurais aimé leur offrir plus les mettre à l'abri du besoin
Même si l'argent n'est qu'un bonus et qu'ce qui compte c'est de faire le bien
J'serai jamais quelqu'un d'envieux, je n'rêve pas d'bâtir un empire
Mais qui ne serait pas heureux, d'atteindre ceux qu'il a fait grandir ?
De pouvoir vivre de sa passion, après lui avoir tant donné
D'pouvoir offrir un horizon à ces peines qu'il a réfugiées
Chez nous la coutume dit, que rien n'est le fruit du hasard
Que le rêve se nourrit qui n'faut jamais cesser de croire
Soubhanallah je croise chaque jour, de belles âmes
Quand je baisse les bras et que le monde, me désarme
Ce soir c'est la fête de l'aïd mon père s'est mis à la prière
Le temps esquisse derrière mes rides la joie d'un fils au regard fier
Voila c'que n'révèleront jamais leurs contrôles au faciès
Qu'les hommes ne sont pas qu'le reflet du pays où ils naissent
J'suis d'la famille Salah mais j'aurais pu naître Traoré
Je suis le plus black des rebeus et l'plus rebeu des Soudanais
Vous voulez savoir qui je suis, écoutez ceux que j'porte dans mon sang
Si je célèbre chaque jour la vie, c'est parce que j'suis un survivant
N'oubliez pas que le temps passe surtout prenez bien soin de vous
Il y a des gens qu'rien ne remplace, j'suis OGB, j'dis ça j'dis tout
Written by: Julien Zamit, Redouane Akkar, Samir Salah
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