Absente, Pt .2 (feat. Zurá)

Nos erreurs te collent à la peau

Certains se souviennent de toi pour ce que tu n’es pas

Des questions surviennent et ne s’en vont pas

Ça ira mais partira jamais

Nos erreurs te collent à la peau

Certains se souviennent de toi pour ce que tu n’es pas

Des questions surviennent et ne s’en vont pas

Ça ira mais partira jamais

J’ai dit je t’aime à des pétasse j’arrive pas à l’dire à ma mère

Personne n’est devant moi j’sais pas si j’suis le premier ou à la traîne

La vie a un goût si amer

Non j’me sens pas à ma place dans la foule

J’te jure j’aimerais en avoir rien à foutre

La tête sous l’eau quand j’essaye de reprendre mon souffle

On s’dit qu’tout va, on s’dit pas quand on souffre

Mes quelques idées noires me font rêver quand elles dansent

Me font rêver quand elles

Me font rêver quand elles dansent

Me font rêver quand elles

Je sais qu’j’ai un peu tendance à oublier, des fois j’mens

Que tu partes serait presque un soulagement

On me dit fais des études tu vas regretter après

Puis quoi j’finis ingénieur et j’vais regretter après ?

Je vais regretter après

De pas avoir fait c’que j’kiffais

Moi j’veux des projecteurs en pleine gueule qu’on m’acclame quand j’fais vibrer la scène

Ouais vivre sans jamais savoir l’heure qu’il est

J’ai eu la télé dans ma chambre et depuis j’veux plus la regarder

C’est rien deux trois folies ça s’tente et depuis j’peux plus la regarder

J’ne fais que d’passer d’souffrance à ennui

J’vous demande pardon si j’ne fais que fuir les problèmes

Maman est forte

J’vois quand elle a mal mais devant moi elle sourit quand même

Nos erreurs te collent à la peau

Certains se souviennent de toi pour ce que tu n’es pas

Des questions surviennent et ne s’en vont pas

Ça ira mais partira jamais

Nos erreurs te collent à la peau

Certains se souviennent de toi pour ce que tu n’es pas

Des questions surviennent et ne s’en vont pas

Ça ira mais partira jamais

Depuis toujours trop de pensées dans le même corps

Et c’est toujours les mêmes cas qui m’écorchent

Le même ton comme décor

Fais gaffe à tes potes

Sale pute, tu l’es

Et la plupart des hommes le sont

C’est sombre, cette voix qui s’exprime « tue-les »

Je sais plus trop où j’en suis dans ma somme d’leçons

J’aurai peut-être pas dû

Laisser le temps s’occuper d’ça

Comme j’aurai pas dû écouter ces gens-là

J’en aurait gagné du temps, Frida

Nan j’veux pas accepter de t’laisser partir un jour même si j’devrais mais tu sais

Il suffit d’une fois pour voir que la vraie présence se fait rare

Que finalement ça fait si mal les au revoir

J’ai préféré rester alors que c’était l’meilleur moyen pour subir donc je sais

Qu’il suffit d’une seule fois pour voir qu’être là où on veut pas, ça fait mal

Que parfois c’est incontournable de dire au revoir

Aujourd’hui j’ai regardé toute la journée à travers la fenêtre

En m’répétant que c’que dont j’parle c’est bien plus qu’un rêve

Bien plus concret, c’est un objectif

Et personne me l’enlèvera Papa, Maman j’suis productif

J’vous rendrai fier, j’arrêterai jamais

J’userai mon dernier sens, ma dernière phase, ma dernière danse, ma dernière larme

Et j’le ferai jusqu’au bout

Pour toutes ces choses qui m’ont marquées comme la première fois où c’était Grand-Maman qui nous a ouvert la porte

Absente, c’est cette cérémonie sourde chez qui les nôtres croient s’y faire et finissent par s’y perdre