À l'autre bout du monde

Le chien court à perdre haleine

Léo serre la main d’Hélène

Comme si c’était la première fois

Martha a les cheveux blancs

Ca lui va bien et le vent

Léger accompagne nos pas

Mais moi je ne suis pas là

Je suis à l’autre bout du monde

Dans les clameurs, les fracas

Et les tempêtes qui grondent

Tes yeux m’appellent, ce n’est rien

Ne t’inquiète pas tout va bien

Lilou saute à pieds joints dans les feuilles

Paul a cru voir un chevreuil

Détaler tout là-haut vers les Leurres

Tom s’invente une trompette

On va chanter à tue-tête

Pour faire chier ces cons de chasseurs

Mais moi je ne chante pas

Je suis à l’autre bout du monde

Je vois des choses que seul moi je vois

Qui me submergent et m’inondent

Tes yeux m’appellent, ce n’est rien

Ne t’inquiète pas tout va bien

Et je vois toujours le pire dans tout ça

J’ai comme un poison dans le sang

Je voudrais courir, comme vous danser et puis rire

Mais tout reste coincé en dedans

Et j’entends la terre qui résonne

De la folie des hommes

De la folie des hommes

Et je vois la laideur du temps qui s’écrit

Sur nos chairs en sursis

Sur nos chairs en sursis

Sur nos chairs en sursis

Sur nos chairs en sursis

Le chien court à perdre haleine

Léo serre la main d’Hélène

Comme si c’était la première fois

Comme si c’était la première fois

Comme si c’était la première fois