Je m'avance

J'ai pas réussi à m'taire, j'avais pourtant promis

J'voulais plus m'offusquer pour des fouteurs de mer et ne plus m'atterrer

Qu'est-ce qu'on s'en fout d'la Terre ? Je suis une bactérie

Un miracle de love de l'univers, qui baise ses pairs et saute la mer à coup d'plastique

Je suis une bactérie, qui rampe, qui creuse, qui prolifère

Un animal de chien qui n'pèse pas ses maux ni ses faits, ni ses gestes

Je suis une bactérie, un grand dioxyde de cabrón

Qui vous en bouche un coin, ça vous en bouche un coin ? Oh

C'est pas quelques minutes en plus, en moins, qui feront la différence, ça c'est certain

Le temps s'étale mais on s'relève et on cavale

J'm'avance peut-être un peu et j'pense peut-être un peu trop

Et ces airs que l’on chantonne et cet air que l’on se donne

C'n'est plus ce à quoi j'aspirais, c'n'est plus ce à quoi j'aspirais

C’est pas la peine de pleurer ou de faire la putain en postant des années instantanées

Des mirages qui passent bien, aussi purs, aussi forts qu'un bon aryen

J'm'avance peut-être un peu et j'pense peut-être un peu trop

Et ces airs que l'on chantonne et cet air que l'on se donne, oh

Je suis une bactérie, j'avais pourtant promis d'être une évolution

De prendre les con-sidérations et de me mettre au vert, je suis une bactérie

Un estomac fou d'anti-matière qui matraque, qui macère

Et qui fait de la flore et du monde animal un festin, un régal, une extermination totale

Je suis bactérie, un spéciste, un artiste spécialiste en art terre

Ça vous en bouche un coin, ça vous en bouche un coin ? Oh

C'est pas quelques minutes en plus, en moins, qui feront la différence, ça c'est certain

Le temps s'étale mais on s'relève et on cavale

J'm'avance peut-être un peu et j'pense peut-être un peu trop

Et ces airs que l’on chantonne et cet air que l’on se donne

I don't wanna breathe with you

C’est pas la peine de pleurer ou de faire la putain en postant des années instantanées

Des mirages qui passent bien, aussi purs, aussi forts qu'un bon aryen

J'm'avance peut-être un peu et j'pense peut-être un peu trop

Et ces airs que l'on chantonne et cet air que l'on se donne

C'n'est plus ce à quoi j'aspirais, c'n'est plus ce à quoi j'aspirais, aspirais, oh