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Credits

PERFORMING ARTISTS
Jul
Jul
Lead Vocals
COMPOSITION & LYRICS
Jul
Jul
Songwriter
PRODUCTION & ENGINEERING
Jul
Jul
Producer

Lyrics

Wesh l’équipe, j’peux plus dire je t’aime et j’m’en fous du thème
J’rappe c’que j’vis, c’que j’vois, c’que j’pense sans faire l’capitaine
J’suis numéro 10 comme Zidane, un peu nerveux comme Sangoten
Sous bangué j’fume pas d’gitane, tu veux un tête, bah j’reste open
Technique, gaucher comme Thauvin, combattant comme Gustavo
Ça joue sa vie sur l’terrain, de haine ça t’laisse sur l’carreau
Et toi regarde c’que t’as fais, c’pas bien t’as divisé l’quartier
Mais regarde comme la roue tourne, regarde bien c’qui va s’passer, ouais
L’argent ça nique des gens gros, même en chien donne pas de go
Donne pas d’adresse, donne pas la plaque d’ma caisse
Ou celle de tu-sais-qui, et maintenant tu sais quoi ?
J’vais faire ma life sans m’accrocher à des personnes qui t’envient
Te jalousent quand t’as des grands projets
Ça t’a mis un crochet, quand t’as vu qu’la lune j’pouvais la décrocher
Qu’j’étais à mon apogée et qu’toi dans la merde tu pataugeais
Et elle, elle me rend fou, pas de haine, j’préfère raccrocher
Et si c’est elle qui est en tord c’est pas moi qui irait m’rapprocher
J’préfère partir qu’souffrir, j’préfère pas lâcher qu’trahir
Même si dans mon camp c’pas trop ça et qu’j’vois qu’le mal rejaillir
J’préfère prendre une balle dans l’bras plutôt qu’donner des sous-sous
Des fois c’est la merde si, si, dans ma tête que des soucis
Y a des frangins en sursis, convocation, ça fait mal au ventre
Que tu t’poses des questions après tu t’dis : « Eh, nique sa mère si je rentre »
J’aimerai dormir et plus m’réveiller, ça serait une mort trop cool
J’garde tout, j’garde tout, mais des fois j’en ai plein les couilles
Et toi fils de, de vicieux, vas-y sens-toi bien visé
Quand l’autre il a du buzz tu vas là-bas, quand c’est moi tu reviens sucer
Alors c’est comme ça le succès, sur ce, bientôt j’suis sur scène
J’rentrerai avec mon stunt, y aura peut-être un couteau sous là-celle
Difficile, j’marche seul, j’ai pas un gang
Mais attention les gars vous savez bien que ça peut faire boum
Moi, j’fais confiance à mon chien, au moins lui y m’laissera jamais
Il prends ma garde, car quand y a des blèmes, beaucoup sont sur messagerie, ouais
J’aime pas les messagers, moi, j’aime pas me mélanger, moi, j’aime pas être côté passager
J’préfère conduire pendant qu’une folle m’fait un massage
Avec le temps on s’assagit, on veut te niquer comme El Chapo
J’loue une maison, j’suis parano, sur les caméras j’mets des chapeaux
Moi, j’lève même en Chapi, si y faut j’fais cabrer Shakira
J’aime mon poto mais j’ai envie d’le fouetter à chaque fois qu’il râle
J’joue plus au ballon, depuis qu’j’ai connu la fumette, la rue et les potes qui rentrent au ballon
Big up, Baumettes, Luynes, Salon, Le Pontet, Nanterre, Fleury
Big up à ceux qui s’font transférer, ça cherche des folles pour le parlu
Si possible, grosses fesses, beaux yeux, fine avec les talons
Dans l’bloc ça joue pas les galants, y a plus l’temps de la galoche
Ça sort, ça cherche des Kalash’, ça dit : « Comment ?
On devient pas riches, nous ? On est pas en tête d’affiche, nous ?
Nique sa mère l’affiche, quand serrerons-nous ? »
Que je serre, des conneries j’veux faire
À deux doigts de prendre le fer et de prendre du ferme
Là, j’écris sur ma quette, j’regarde la lune de ma fenêtre
Ça change du balcon d’la cité, souvent critiqué parce qu’ils m’ont vu naître
Ils m’ont vu serrer, ils ont vu ma mère galérer
Ils ont vu mon frangin s’démerder avec c’jobbeur devant l’bloc apeuré
Mais apparemment, y a plus rien dans leurs petites têtes
Contre un vieux pas d’antidote, ouais même plus un « Oh tu dates ! »
En peu d’temps, j’fais des platines, appelle-moi Rápido
Ils ont voulu m’la faire mais comme on dit chez nous : « Aghju capitu »
Matent des stories bidons, qu’ils veulent me mettre dedans
J’évacue en faisant des sons, laisse-moi croquer la vie à pleines dents
Là j’avais trop envie d’écrire, de décrire mon univers
Les jaloux ils vont maigrir, ils reviendront cet hiver
J’en ai des choses à dire, comme quand je vois que pour certains c’est trop la dèche
Trop la dèche, y a pas win dans la sacoche, hein
Fais gaffe les gens, tu parles trop, t’es bizarre
T’plains pas qu’après ça vient et ça dit : « Oh, pourquoi tu as dit ça ? »
J’suis plus trop là mais j’suis pas loin, au tiek j’ai mes yeux, mes oreilles
Comme Pietro dans Gomorra, faut juste d’la money
Toute l’année la tête dans l’guidon, hmm, pas d’Louis Vuitton
Hmm, on change pas, on reste les mêmes, tu connais l’dicton
J’fais ma crise, j’suis dans l’treize, j’suis d’retour, j’vous agresse et j’suis chaud, comme la braise
Cet hiver, j’vais zoner avec la paire de lunettes à Matrix
J’aurais peut-être une matraque, je change souvent d’adresse parce-que ce monde m’attriste
Je bois mon Liptonic (Et si tu m’cherches, j’te nique)
J’te jure qu’j’suis un dégun mais regarde, si tu touches là, l’air au mic
Moi, j’appellerai pas les flics, j’gratterai pas des cig’
On m’a dit : « Fais gaffe les gadji, certaines ont des regards maléfiques », ouais
Tu m’aimes pas, allez nique, j’mets tout sur l’tec’ j’fais pas les pics
J’suis pas dans ta soirée chic, moi, j’supporte l’olympique, ouais
M’appelles pas mon chaton, de toi rien j’attends
Fais confiance aux loups ils te tueront comme le petit chaperon
Moi j’aime les brunes, les châtains, j’aime pas dire mon chagrin
J’fais des erreurs, j’apprends, j’m’en fous des cadeaux sous l’sapin, ouais
À tout on s’attend, fais gaffe, dans le coin ça tire
Ça se colle avec n’importe qui et la merde ça s’attire
Mais on sait qu’la roue ça tourne et qu’le mal jamais ça dure, ouais
Ne crois jamais qu’ça dort, c’est juste que des fois je sature
Dans une course, c’est quand tu veux mettre l’œil à l’autre que toi, tu cales
J’suis fané, j’fais une boulette sur mon nouveau survêt du Portugal
Frangin, j’suis gentil avec toi, dis-moi pourquoi tu gueules
Après quand y a une voiture d’un coup qui déboule tu deviens tout pâle, ouais
L’argent n’a pas d’odeur, mais quand t’en as pas ça sent
J’en ai pris des contre-sens, et des virages à 200, ouais
Y a que des bâtards, gros, y a que des salopes, ouais
Y a que des bâtards, ouais, y a que des salopes
Ah ouais, c’est grave tout c’qui m’arrive
23 ans première Ferrari, tu la baiseras si tu la feras rire
J’ai la haine depuis l’départ, y a des faux, des menteurs
Je rôde, je rentre tard, rond-point y a les gendarmes
Minot reste tranquille, l’OVNI, il t’encule
Poussettes, que ça chante, cette année c’est tendu, ouais
La chienneté j’en viens, de la force j’en donne
Et à qui j’ai envie parce que y a peu de gens biens
Ouais le rap c’est devenu la rue, t’as du buzz, t’as des armes
Ici c’est bizarre, apparemment les victimes deviennent des hommes
Et j’aime pas, non j’aime pas pour les gens ça gêne pas
Maintenant ça dit qu’ça m’aime pas mais j’crois que ça s’souvient pas
Faut qu’je fasse du liquide, en situation délicate
J’ai pas besoin d’équipe, on est pas qu’trois ou quatre
Dans la troupe, cherche un peu, tu nous trouves, nous on s’cache pas, on est discrets
Peut-être qu’on est pisté par les képis ou les fils de
J’me retrouve dans les problèmes alors qu’à la base j’en veux pas
On m’avait prévenu, on m’avais dit que ça s’arrêterait pas, ouais
J’dis c’que j’veux au micro, moi j’suis pas dans la mama
Moi, j’affronte la vie seul surtout dans les pires moments
Ma, ma team je vous aime, on trahit pas chez nous
Trop d’gens dans les étoiles, une grosse pensée au petit Moreno
Moi, j’oublie rien, j’grandis et j’ai le cœur sur la main
Des fois j’pardonne, des fois non, quand c’est allé trop loin
Marseille c’est sans limite, ici ça te tanke normiou
Ça fait des cambu ganté, ça charge tout dans la Clio
Ça fait des braquages à pied, ça veut la caisse et le coffre
Voler c’est un kiff, le sourire quand ça les coffre
En c’moment je fume beaucoup, que je fais la chaussette
Je vois tout, j’dis rien et ils reprennent tous ma recette
Y a la Focus et y a les faux-culs, focus j’pense pas aux feukeus
Faut qu’j’fasse mes sons pépère, y a que comme ça qu’j’vais les fuck eux
Moi, j’esquive les mythomanes, et les fouteurs de merde
Cet été j’ai même pas eu l’temps d’faire du scooter des mers
Que ça invente des mythes, s’coller c’est la mode
Sniffer c’est banal comme inviter l’ennemi en feat
Et c’est pas d’ma faute si tu t’faisais des films
Moi, j’suis obligé de rien frère, c’est le bon Dieu qui décide
Quand j’te donne, j’suis un bon et quand j’dis non, j’suis plus dégun
C’est donc ça la vie Manny ? Ouais pour de bon, j’fume le pétou dans le bain
Moi, j’sens l’parfum Armani, j’descends, j’passe à l’alim’ et j’me mets bleu sur du Lalanne
Ça y est je tends plus la main, déjà qu’il m’reste que le bras
Ils serrent, j’fais des Belin et j’m’appelle encore en Umbro
Tu parles de moi, viens me voir, si t’es le frère, si t’es le sang
Tout l’monde le sait qu’j’fais du son et que je les saigne
Parfois j’sens les choses arriver
T’as pas mon talent, mon niveau, tu peux pas être mon rivaux
T’es qu’un produit dérivé, ça fait longtemps qu’j’ai passé la ligne d’arrivée
La lignée d’arrivée, ouais
Là j’rappe pour l’plaisir, parce que j’ai déjà tout niqué
Ils ont vu comment j’ai fait, ils veulent me refaire, j’les ai piqués
Tant mieux si ça marche, j’suis pas comme eux, j’suis pas jaloux
Des gens voulaient m’voir pour m’monter la tête et même pas j’allais
Quand tu m’vois plus dans la rue, c’est qu’je taffe le CD
J’peux te dire qu’celui là c’est une bombe, ouais, ils pourront tous parler, c’est dead
Des fois j’chenef tarpin, j’entends qu’ça m’descends grave
Mais t’inquiète c’est rien, finiront tous en crabe
Dans l’secteur ça a changé, puisque tout l’monde veut manger, ouais
J’dis que la vérité, fais pas ton regard d’étranger
Dans la vie faut faire des choix, un jour où l’autre faut trancher
Frère, moi, j’suis tout l’temps chaud mais jamais la sœur j’vais brancher
Frère, moi, j’suis tout l’temps chaud mais jamais la sœur j’vais brancher
(Frère, moi, j’suis tout l’temps chaud mais jamais la sœur j’vais brancher)
(Frère, moi, j’suis tout l’temps chaud mais jamais la sœur j’vais brancher)
Written by: Ju-l, Jul
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