À cette étoile

Pourquoi devrais-je croquer la vie et à quoi bon si mes envies

Ou si elles-même ne me mènent nulle-part

Le temps est imparti et l'infini s'enfuit ailleurs

C'est pas trop tard mais je suis coincé quelque part

J'ai pas la chance du débutant, je reconnais que bien souvent

J'ai pris du retard pour en boire une dernière au bar

Y a tant de place dans mes bagages, il est si long le démarrage

J'ai pas de plan, dis-moi qu'on sera jamais grands

Et puis toi, dis-le moi, si je n'fais rien de moi

Qu'est-ce que je pourrais bien lui dire à cette étoile

Qui me regarde tant et qui me suit ?

Qu'est-ce que je pourrais bien lui dire à cette étoile

Qui me regarde tant et qui me suit ?

Et qui me garde

Comme toi, j'veux refaire la peinture même si je sais qu'on va dans l'mur

Fuir le passé sans laisser mon âme en chantier

Ton secret, dis-le moi

Tu sais, même si tu te démènes, ma belle Maïwen, quoi qu'il advienne

C'est deviné, même les fontaines seront vidées

Moi, je vis de paresse, de soirs d'été, de nuits d'ivresse

Faut m'activer, je t'en prie, me laisse pas tomber

Et puis toi, dis-le moi si je n'fais rien de moi

Qu'est-ce que je pourrais bien lui dire à cette étoile

Qui me regarde tant et qui me suit ?

Qu'est-ce que je pourrais bien lui dire à cette étoile

Qui me regarde tant et qui me suit ?

Et qui me garde

Je sais que je semble un peu égaré

Que je me plains, que je fais rien mais prends ma main, reste jusqu'à demain matin

C'est les années qu'faut laisser faire et ça m'fait peur mais c'est pas l'heure

De se coucher, laisse-moi t'en payer un dernier

Et t'aimer et t'emmener loin

Car si j'vis pas prêt de toi

Qu'est-ce que je pourrais bien lui dire à cette étoile

Qui me regarde tant et qui me suit ?

Qu'est-ce que je pourrais bien lui dire à cette étoile

Qui me regarde tant et qui me suit ?

Et qui me garde

Et qui me garde

Et qui me garde