Papa

On est de passage, certes

Pas pour faire du passable, même

Si on s'retrouve parfois aux rattrapages

De nos pâles échecs

Il faudrait qu'on parle, il faudrait qu'on ne [tarde] pas

Il faudrait que toi ou moi fassions le premier pas

Il faudrait qu'on parle, il faudrait qu'on ne [tarde] pas

Car je ne sais pas jusqu'à quand j'pourrai m'passer d'toi

Papa, je te vois pas, je t'ai perdu

Es-tu parti pour toujours, que se passe-t-il ?

Papa, je te vois pas, je t'ai perdu

Es-tu parti pour toujours, que se passe-t-il ?

Quand j'y pense, c'est trop étrange

Qui a volé le parfum de notre enfance ?

Quand j'y pense, c'est trop étrange

Qui a volé le parfum de notre enfance ?

Papa, c'est pas possible de pas s'épancher sur l'sujet

(C'est en toi que j'croyais, c'est en toi que j'croyais)

On m'a dit : « Ne t'perds pas et laisse faire le temps » mais j'y crois pas, moi

(C'est en toi que j'croyais, c'est en toi que j'croyais)

Alors on peut partir quand on l'décide

C'est quoi c'chaos qui s'dessine puis nous décime ?

Je m'évertue à croire qu'tu vas oser

Revenir un jour enfin bien décidé

À balayer ce passé un peu sombre

À m'enlacer fièrement et sans attente

Y a des absents qu'on regrette à jamais

Y a des abcès difficiles à crever

Papa, je te vois pas, je t'ai perdu

Es-tu parti pour toujours, que se passe-t-il ?

Papa, je te vois pas, je t'ai perdu

Es-tu parti pour toujours, que se passe-t-il ?

Quand j'y pense, c'est trop étrange

Qui a volé le parfum de notre enfance ?

Quand j'y pense, c'est trop étrange

Qui a volé le parfum de notre enfance ?

Papa, est-ce que t'as vu ? J'ai passé les étapes

Même en dérapant sans m'apeurer, créé une passerelle

Entre mes passions et ma personne, sauter de possible en possible

J'attendrai pas qu'il s'éteigne, juste que mon père sonne

Quand j'y pense, c'est trop étrange

Qui a volé le parfum de notre enfance ?

Quand j'y pense, c'est trop étrange

Qui a volé le parfum de notre enfance ?