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Credits
PERFORMING ARTISTS
Lorage
Performer
COMPOSITION & LYRICS
Thibaut Maillard
Songwriter
Antoine Krattinger
Songwriter
Yoan Boudon
Songwriter
Lyrics
Si vous laissez passer cette chance, c'est votre cœur qui va devenir aussi sec et cassant que mon squelette
C'est l'automne, l'année prend des rides quand j'écris ces rimes
Les feuilles mortes me rappellent le blues que l'hiver apporte
Ma vie un navire sans gouvernail et j'vois pas l'avenir sans qu'on s'en aille
Parce qu'ici j'vois pas la rive à l'horizon sans maille
J'ai pas retourné ma veste mais changé de cap
J'ai répété chaque étape jusqu'à ce que je m'éclate avec ce château de carte
Ma plume au bord du gouffre et quand le vent souffle, je doute
Mais un gamin de ma ville m'a dit qu'il m'écoutait en boucle
J'ai pas de majeur en l'air, je vais tirer la langue de Molière
J'ai pas de master en Lettres mais j'ai un alphabet à démolir
Et c'est écrit que le bonheur est temporaire
Celui qui sait pas lire forcément va pâlir avec ce temps polaire
Fini les somnifères et pour une fois je me rappelle de mes textes
Merde, ils racontent tous à quel point je me déteste
Dur à décrire mais vieux comme un Homme de Néandertal
Dur de t'écrire, comme si la Poste avait un an de retard
Sans jamais te parler j'apprends à te connaître
Croiser tes yeux clairs était la plus belle faute à ne jamais commettre
Chère Lara, voilà mon message à ton égard
À l'harmonie de ton regard, à ton violon sur le boulevard
Mois après mois, tu montes un piédestal dans ma conscience
Et conséquence, je suis tombé de l'escalier de ma confiance
Mon esprit t'analysa et t'idéalisa
L'image de ton regard parle à mon âme, t'es ma Mona Lisa
J'avais peur du chaos mais j'ai fini par t'approcher
Pour que l'effet papillon laisse ses battements nous rapprocher
Qu'est-ce que t'en penses, ma belle ? J'aimerais qu'on parte ensemble
Parler la langue de Babel avant que la tour parte en cendres
Cest l'automne, l'année prend des rides quand j'écris ces rimes
Si autant en emporte le vent, un rien emportera mes cris
L'énergie circule là où la pensée va
Nous on n'y pensait pas mais l'amour s'évapore
Un instant de guerre et six mois de paix s'effacent
Ma plus grande peur c'est devenir un numéro que plus personne n'appelle
Dans la descente on appelle à peine à l'aide à en perdre haleine
Beaucoup sont partis mais toi t'es toujours là
T'as beaucoup d'empathie même quand le coût de la vie joue au jeu du foulard
Je me sens comme cette tente rouge qui nous a jamais lâchés
Qui nous a vu nous enlacer, qui nous a vu nous embrasser
Rappelle-toi, ce matelas neuf dans ce vieux van
Dans lequel on dormait pas mais où j'ai pu rêver dans tes yeux vagues
Enlacée dans mes bras
Viens, on oublie qu'une fois on sera vieux et on fait des cabanes avec les draps
L'amour est si fragile et le casser c'est si facile
Difficile d'y allier racines, j'aimerais de toi tout ce qui me fascine
T'es ma bataille qui n'a plus rien à perdre
J'magine un esprit dans lequel la guerre kidnapperait la paix
J'te croyais mais aujourd'hui je doute de toi
Et toi et moi on est les mêmes alors je comprends pourquoi je doute de moi
Ta marionnette sur la corde raide manipulée par des cordelettes
Épris d'un démon dans un corps de rêve, j'ai pédalé à en crever sans avancer
Plus on est de fous, plus je me sens seul, je me sens piégé dans un ascenseur
T'as tout rétourné en moi comme un cambriolage
Et moi, j'ai perdu les pédales comme un cycliste dans un carambolage
Et le temps passe, et l'amour tient pas en place, les sentiments cassent
De nos jours on répare plus, on les remplace
C'est l'automne, l'année prend des rides quand j'écris ces rimes
Si autant en emporte le vent, un rien emportera mes cris
L'énergie circule là où la pensée va
Nous on n'y pensait pas mais l'amour s'évapore
Un instant de guerre et six mois de paix s'effacent
Les femmes et leur beauté sont l'origine de tout ce que je fais
M'ont pas épargné, il reste des cicatrices de leurs menottes sur mes poignets
Détaché car j'en ai bavé, j'ai un parcours en dents de scie
J'ai craché mon dentier sur les pavés, boxant le monde entier
J'articule sec sur une instrumentale à deux-mille E
Vengeance par le succès, article sept de la loi du milieu
Je devrais défendre mon pré carré si je veux que mon cercle soit vertueux
Quitte à me faire tuer et retourner vers Dieu
Un gène suicidaire mais j'aime la vie, faut pas que ça te gêne
Le spleen de Baudelaire passe comme une irritation passagère
Mon masque est si charmant, je comprends que t'aies eu peur de mon vrai visage
Les turbulences font place aux pleurs à l'atterrissage
Jaloux de la manière dont t'es heureuse sans moi, je me rends flou
Sûrement mon manque de confiance en moi qui me rend fou
J'ai slalomé entre bien et mal, entre connard et bien aimable
Entre désirs d'être humain et d'animal
Et j'ai brûlé mon cahier de rimes un soir de rage où j'ai perdu la foi
J'ai crié dans l'orage à en perdre la voix
(Ah)
Chaque défi de la vie est là pour t'apprendre une leçon
C'est pour apprécier un sourire qu'on avance tous en grimaçant
Être adulte c'est accepter qu'on sera toujours des mômes
Et être enfant c'est nier que les adultes n'ont pas toujours les mots
Pour mon passé j'suis pas navré, j'suis balafré par les regrets
Pas la peine de parler racines, je vais replanter les graines
C'est l'automne, l'année prend des rides quand j'écris ces rimes
Les feuilles mortes me rappellent le blues que l'hiver apporte
Et c'est l'automne, l'amour part à la dérive
Si autant en emporte le vent, un rien emportera mes cris
Voilà, ma petite Amélie, vous n'avez pas des os en verre, vous, vous pouvez vous cogner à la vie
Written by: Antoine Krattinger, Thibaut Maillard, Yoan Boudon