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Gülfidan Söylemez - Fort Knox (Cover)
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Credits

PERFORMING ARTISTS
Bekar
Bekar
Lead Vocals
COMPOSITION & LYRICS
Bekar
Bekar
Lyrics
Lucci
Lucci
Composer
PRODUCTION & ENGINEERING
Lucci
Lucci
Producer

Lyrics

[Verse 1]
Moi, j'écris pour les p'tits frères, les p'tites sœurs, les grands frères, les aînés
Pour toutes les mamies seules, les grands-pères décédés, les gens qu'j'me suis mis à dos comme sur la cover d'mes CDs
Les allées qu'j'ai longées, les amis qu'j'ai vengés, les baffes de la vie qu'j'ai mangées
Les mauvais alcools mélangés, les tiroirs étranges et les photos d'famille qu'j'ai rangées d'dans
Faut du temps pour s'accepter, c'est comme le succès, faut du temps pour y accéder
Si t'es patient, c'est qu't'es vraiment rongé par la passion qui t'a infecté
Moi, être seul ça m'a affecté, pourtant j'l'ai voulu, pourtant j'l'ai voulu, putain, nan, j'l'ai pas volé c'butin
Des fois j'crois plus en rien mais ma tante vit depuis vingt ans avec le cœur d'un autre
Tu l'attends toute ta vie mais la chance est rare comme les pleurs d'un homme
Ces dernières années c'était sympa, mon frère, en vrai, j'aurais pas dit mieux
Dans mes rêves, j'remplissais un Olympia, dans la vraie vie j'en ai rempli deux
[Verse 2]
Du mal à revoir les cassettes, pas sûr d'vouloir me caser
Des fois j'allume un grand feu mais j'vois qu'des étincelles, j'préfère les lucioles, au moins leur lumière est sincère
J'suis bien là, j'sais pas si j'vais repartir, comme le moteur qu'j'allume avec les pincettes
Pensées noires et nuits blanches à la chaîne, pourquoi ma vie j'l'aime quand elle est pas saine ?
On m'a dit : « Si tu veux devenir un grand, faut qu'tu fasses comme quand t'étais p'tit »
J'aime pas les gens parfaits, j'suis pas trop pétales, j'préfère m'entourer d'épines
Des frères ont fait la route, des frères ont disparu comme mes épis
Des frères ont fait naufrage, des frères ont échoué comme on s'était dit, ouais, c'était prédit
Des fois la vie m'a fait crédit, j'lui ai jamais rendu
Comme un putain d'mauvais dealer, comme un vendu
J'emmerde tout l'monde comme un putain d'baqueux tendu
J'enlève la capuche parce que j'm'accepte enfin
J'parle à moi-même, à toi même en vain, comprends-tu les règles que t'as fait qu'enfreindre ?
Nique sa mère si tu comprends pas, et t'façon moi-même j'suis arraché
Les faux rêves auxquels j'suis attaché, ça m'détruit comme c'qui sort de ma trachée
L'image est mauvaise mais la rivière m'a refleté la bonne
J'crois qu'j'ai enfin tout mis dans un album, Alba
Written by: Bekar, Lucci
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