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PERFORMING ARTISTS
Antoine Corriveau
Antoine Corriveau
Electric Guitar
François Lafontaine
François Lafontaine
Synthesizer
Stéphane Bergeron
Stéphane Bergeron
Drums
Marc-André Landry
Marc-André Landry
Upright Bass
Sheenah Ko
Sheenah Ko
Synthesizer
Simon Angell
Simon Angell
Electric Guitar
Taurey Butler
Taurey Butler
Piano
COMPOSITION & LYRICS
Antoine Corriveau
Antoine Corriveau
Composer
PRODUCTION & ENGINEERING
Antoine Corriveau
Antoine Corriveau
Producer
Karolane Carbonneau
Karolane Carbonneau
Recording Engineer
Ghyslain Luc Lavigne
Ghyslain Luc Lavigne
Mixing Engineer
François Lafontaine
François Lafontaine
Recording Engineer
Marc Theriault
Marc Theriault
Mastering Engineer
Stéphane Bergeron
Stéphane Bergeron
Producer

Lyrics

San Francisco, je savais depuis mai dans quel bar où aller, cocktail à essayer
Une mule s'il vous plait dans un verre cuivré
J'étais dans le secret dans mon anglais cassé
Mot de passe d'initiés venus pour commander en ne disant que, "Mule"
"Pour que l'on capitule ça n'a pris qu'un instant"
Le barman est venu m'a fait passer devant sans mot de bienvenue
À chacun de mes pas sa main comme un étau
Si serrée sur mon bras qu'elle me broyait les os
J'avais les yeux bandés commе seul point de vue
Quand il m'a rеlâché dans une pièce exigüe
Derrière la porte étroite tout au bout du couloir où à gauche et à droite
J'étais sous le regard de ces portraits anciens
Tatoués d'œuvres d'art dessinées point par point lézardant tous les corps
Ça devenait compliqué, il m'avait demandé d'enlever mon pantalon sans poser de questions
Cette mule à porter en fresque sur ma cuisse s'étalerait au plancher
Étirant l'exercice, prendrait toute la nuit à tatouer sur mon corps
Il n'achetait ici que du temps à l'écart juste pour s'assurer que la rumeur circule
L'homme sera marqué, enjambant une mule
Si ma jambe assez large prend la grandeur nature
Oh j'aurai de la marge, ce sera ma monture
Et mon pied bien ancré dans un des étriers
Donnera des coups d'éperon sur le côté
Si je me déshabille que je me tiens debout
La jambe, la béquille sur mon corps dira tout
Je sors quand rien ne bouge, continue le voyage et marqué au fer rouge
Je traverse à la nage, je connais une femme qui habite à Oakland
Elle connait bien le drame, ele me trouvera un gun
Les deux bras épuisés dans l'eau glacée en vain
Je traverse la baie voulant fuir le dessin
L'eau salée sur ma cuisse pourrait-elle effacer la sombre cicatrice
Aux regards exposés et puis du Chinatown, je remonte à Piedmont
Dans un calme qui détonne, pas un bruit, pas un son
J'essore mes vêtements, le silence du jaguar et j'avance en rampant
Un serpent dans le noir, nos retrouvailles sont brèves
Elle a saisi l'urgence, d'ici jusqu'à la grève déjà mille récompenses
Sont offertes à celui ou celle qui pourra
Capturer l'homme qui s'est sauvé comme un rat
Elle me laisse une voiture, le tape-cul d'un amant
Et si on me capture, je la brûlerai avant
Et puis si par miracle, j'atteins l'Atlantique
Au bout de ma débâcle, sa jumelle identique
Effacera mes traces de pas et puis de sang
Retraversant à ma place le nouveau continent
Tout au long de ma jambe, l'ébauche ne ment plus
La mule que je chevauche, galope résolue
Elle connait les détours et je sais l'endurance sur le siège de velours
Je feins l'indifférence et puis je sais que si le faire assez longtemps
Permet d'y croire aussi fort que lorsqu'en mentant, je peux jouer le rôle
Des années durant, la vérité vous frôle et vous évite autant
53 heures plus tard, je n'ai pas déconné
Pris la chambre standard, motel Connell Highway
Et partout recouverte d'une fine rosée
Cette chambre déserte me donne la nausée
Je vais tester la côte, voir si l'Est est clément
Si même à marée haute, j'ai de l'air un moment
Quand je m'accoste au bar, un air de déjà vu me revient en mémoire
Ce verre jamais bu et dans le miroir de la toilette des hommes
Je ne connais, reconnais vraiment plus personne
Dans mon visage aucun indice de méfiance
Rien n'indique un barrage pour que je recommence
Written by: Antoine Corriveau
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