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Credits
PERFORMING ARTISTS
Bigflo & Oli
Vocals
Clément Libes
Violin
COMPOSITION & LYRICS
Clément Libes
Composer
Florian José Ordonez
Composer
Olivio Ordonez
Songwriter
PRODUCTION & ENGINEERING
Bigflo & Oli
Producer
Clément Libes
Producer
Antoine Gaillet
Mixing Engineer
Olivier Leducq
Recording Engineer
Serge Faubert
Recording Engineer
Chab
Mastering Engineer
Lyrics
[Verse 1]
Seul dans mon lit j'regarde la fissure sur mon plafond
Elle s'étire pour devenir un point d'interrogation
J'fixe la peinture défraîchi
Impossible de dormir, j'commence à réfléchir
J'pense à mes amis qui désertent notre ville
Monter à Paris parce que c'est là-bas l'avenir
Par téléphone on s'écrit, mais c'est plus la même histoire
Je regrette nos samedis soirs, c'est la vraie vie
La pure réalité, les copines, les études, laisse-tombe les amitiés
J'marche seul sur un sentier abrupte
J'suis une armure vide, c'est donc ça la vie d'adulte
C'est dur c'que le temps passe vite
Y'a ce qui fume pour ralentir
J'pleure, mais j'suis pas si triste
J'suis un boxer, mais j'suis pacifiste
On veut un futur bien huilé, une voiture stylée
Prêt à tout pour l'obtenir, même à dealer
On est un bon thon, pleins de rêves qui poussent
Mais très peu d'entre nous traverseront le filet
J'repense à mes colères, qu'il faudrait qu'je gère, le feu et l'éclair
Je veux un peu d'air, j'veux taire mes problèmes au fond d'mes poches
Pourtant mes colères font du mal à mes proches
Je respire, je repense à cette fille qui m'a dit :
"Eh l'artiste ta la belle vie espèce de pauvre type"
En la regardant, j'ai vu qu'elle était ivre
En fouillant dans ses yeux, j'ai su qu'elle était triste
Et j'y repense toutes les nuits
Plusieurs musiques mais on danse qu'une seule vie
Et c'est souvent dans le plus grand des silences
Que tout est dit
Oh, max de moi-même, lève les bras, bouge la tête et je t'emmène
On ira pagayer dans la tempête
Ceux qui passent, ceux qui s'plaignent, on les emmerde
Quand j'kick c'est comme si j'racontais des trucs sales devant le psy
Mon p'tit sache que j'anticipe sur qui s'cache
Soit attentif, prends l'temps d'vivre une vie sage
Compris ? Oh la la, il parle encore de rap c'ui-là
Si c'est des building, j'arriverai comme Godzilla
Je fous le fire, et tu seras pas de taille mec
Quand Biggie, Biggie, Biggie fait les mic check
Je pense à ceux qui dorment par terre, le matin qu'ils se lèvent
Sans confiture sur les tartines, et les filles qui entre deux verres
Tendent leur innocence dans le coin d'un parking
L'amour, t'es où, tu nous manques ici bas
Fais-le pour nous, pour les gens qui se battent
On laissera pas la haine dominer, ces menteurs veulent nous embobiner
Ils veulent nous faire avaler des couleuvres
Leur oeuvre c'est d'amplifier nos douleurs
Il veulent qu'on s'oppose, névrose, qu'on explose
Moi j'viens d'la ville rose, obligé d'aimer les couleurs
On est jamais content de c'qu'on a
Crois-mois, à peine arriver à un endroit qu'on pense à déménager
Et les sages le savent
Quand les poissons rêvent de voler, les oiseaux rêves de nager
Toujours dans mon lit, en t-shirt et caleçon
J'regarde toujours la fissure sur mon plafond
Dans le noir, je me détends, j'essaie encore
Lundi soir 5h30, faudrait qu'j'm'endorme
[Verse 2]
(Faudrait qu'j'm'endorme, faudrait qu'j'm'endorme)
(Y'a l'aiguille qui tourne)
(Faudrait qu'j'm'endorme)
(j'ai tout essayé, tout essayé, j'ai tout essayé)
[Verse 3]
Ils doivent tous dormir, insomnie j'ai l'habitude
Sud-ouest ma latitude
Et c'est dans l'écriture que mes phrases prennent de l'amplitude
Ma mère est fière, mais rêve que j'fasse de grandes études
Mais j'serai jamais médecin, on est d'accord
Il m'reste quoi de l'école : des blagues, et la table de Pythagore
J'ai beau être sur les ondes, plaquer des accords
Je sauverai jamais le monde avec des métaphores
C'est dingue il faut qu'je dorme mais j'me questionne
Peur d'être dans le norme, j'voulais être un grand homme
Leur absence pèse des tonnes, des fois j'vois leurs fantômes
J'fixe mon téléphone, j'attends l'appel de personne
Tu sais, moi j'attends mon heure et j'ai mis mon coeur sur répondeur
Tu trouveras derrière les lignes de mes phrases
Sinon, laisse un message
J'regarde ma vieille peluche pleine de poussière
Sur la table au milieu d'mes affaires
Et j'la compare à ma peur, car je m'y suis habitué
Mais ça fait longtemps que j'aurais dû m'en défaire
Si j'm'en sépare, je ferai bien l'deuil
Elle est là entourée de pleins d'feuilles
J'la regarde et j'me sens un brun seul
L'impression qu'elle me fait un clin d'oeil
Je revois le visage de ce type que j'ai croisé dans la gare
Il avait mon âge, ça fait mal quand j'y pense, il a dit :
J'm'endors dehors tous les soirs
Sous la couette j'ai honte d'avoir répondu bonne chance
Cette ville, un film d'action, effraction, agression
On entend ça depuis mino
Ma voisine a la même vie qu'Al Pacino
Elle prend des pilules et perd son fric au casino
Tous ses choix qui nous séparent, il faut se battre contre on s'égare
Ce putain d'poids devant l'miroir, je me revois seul à l'écart
Je gratte quand il est tard, je pense qu'au rap depuis le départ
Moi, j'ai la poisse si j'touche du bois c'est pour ramasser les échardes
Une sirène d'ambulance s'est glissé sous ma fenêtre
La main sur le coeur, j'ai trop peur qu'ils s'arrêtent
Enfant du divorce à force
On s'dit qu'l'amour c'est comme le loto ça n'arrive qu'aux autres
5h du mat' et les secondes resserrent l'étau
Encore une fois, je m'étais promis de m'coucher tôt
Et j'ai des flashs de mon Zénith
Ils n'y voient que du feu, j'aperçois le Phoenix
En fait, poto là-haut c'est comment ?
Paraît qu'dans c'biz, la cocaïne prend les commandes
Paraît qu'tu flippes, paraît que t'es triste affolant
Que tu regrettes c'que t'as dit, pas étonnant
Une villa sur la mer pour ma mère
C'est pas la mer à boire
J'veux plus voir ses cernes dans la brume
J'écris tard le soirs, dans mon laboratoire
J'veux finir ma vie au soleil, j'demande pas la lune
Vingt ans, j'ai pas vu le temps passé
Y'a ces regrets que j'peux pas remplacer
À chaque fois, les souvenirs s'entassent
Le coussin dans les bras, j'l'imagine m'enlacer
Oli, solide, l'autiste, fier
L'ovni, du cro-mi, solitaire
Il est tard, je sais, les gens vont bientôt au taf
Mais j'reste là dans les bras d'Morphée
Alors, je respire, je temporise, je m'imagine dans les cieux
J'fais comme un perfectionniste, face à la tour de Pise
J'ferme les yeux
[Verse 4]
(Faudrait qu'j'm'endorme, faudrait qu'j'm'endorme)
(Faudrait qu'j'm'endorme, faudrait qu'j'm'endorme)
Bigflo et Oli tu connais non ?
Deuxième album on l'a fait frérot
Merci à ceux qui soutiennent
D'notre ville et ailleurs
La vraie vie partie 1
La suite c'est
Dernier mot deu deuxième album "toujours avec mon frère"
Written by: Clément Libes, Florian José Ordonez, Olivio Ordonez